Alors que des carmels ferment un peu partout et que certain, comme celui, emblématique, de Lisieux où vécut saint Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, ne survivent que grâce aux vocations venues d’ailleurs, le Carmel d’Alençon connaît une croissance inédite :
De dix, en 2019, elles passeront à 17 sœurs carmélites en janvier 2022. La jeune postulante de 20 ans, arrivée il y a huit jours, sera bientôt suivie de quatre autres, à peine plus âgées, des françaises et une allemande. Au XXIe siècle, ce choix de vie radicale étonne autant qu’il émerveille. Un phénomène que la mère Prieure attribue à la fois à l’actualité du charisme de l’ordre carmélitain ainsi qu’à la décision prise en 2007 par sa communauté d’adopter la liturgie traditionnelle.
Pour accueillir ces nouvelles vocations, il a fallu hâter les travaux du Carmel qui a déménagé en 2019 du centre d’Alençon à 8km de la ville, plus au calme, transformant les dépendances (écuries) en lieux conventuels et entamer la construction d’une chapelle plus grande ! Les soeurs lancent un appel :