Suite à son billet sur le bonnet phrygien, les Marianne pour tous ont adressé un sympathique droit de réponse à Jean Sévillia. Lequel répond :
"[…] Il se trouve que, au moment
où la loi Taubira et ce qui lui est lié (gender, PMA, GPA, etc.) nous
impose un changement de civilisation, dans la mesure où nous sommes
enjoints, au nom de la loi, de légitimer des pratiques particulières en
leur reconnaissant la valeur de la norme, nous sommes confrontés à une
logique totalitaire. Or je tiens que, même si l’histoire nous apprend à
ne pas tout confondre et même s’il faut se méfier du point Godwin, le
totalitarisme possède des racines (j’ai écrit des racines, non toutes ses
racines) dans l’expérience de 1793. La riposte qu’il convient
d’apporter à la loi Taubira et à ses suites suppose donc, sur le long
terme, une compréhension du phénomène révolutionnaire, même si d'autres
sources (déchristianisation, hyper-individualisme, consumérisme,
libéralisme libertaire, etc.) jouent un rôle dans la dérive morale à
laquelle nous assistons. […]"