Lu dans Les 4 Vérités :
"Comme après chaque attentat, dans les heures qui ont suivi l’assassinat au couteau d’un Français par un Tchétchène islamiste, nous avons assisté à un pathétique échange politicien. D’un côté, la droite, pour une fois unie, de Marine Le Pen à Laurent Wauquiez, a critiqué l’inaction des pouvoirs publics et réclamé des changements législatifs. De l’autre côté, la gauche, gouvernement en tête, a réclamé l’unité nationale (c’est si commode, la nation: on s’en moque éperdument, sauf quand elle peut neutraliser toute opposition!) et a déclaré que, la France étant un État de droit, on ne pouvait pas changer la loi.
C’est absurde. Il est évident que, si la loi ne nous permet pas de faire la guerre efficacement (puisque tout le monde affirme que nous sommes en guerre, sans avoir le courage de dire contre qui), il faut changer la loi. Les Romains, dont nous tenons l’essentiel de notre droit, avaient un mot bien connu pour cela: Salus populi suprema lex. La loi est au service du bien commun de la société. Si la loi entraîne la disparition de la société, elle n’a plus aucune légitimité, ni même aucun sens. Je comprendrais que le gouvernement réponde que les mesures proposées par la droite seraient inefficaces. Je ne comprends pas qu’il réponde que ce n’est pas possible, parce que notre arsenal juridique s’y oppose. Je comprends peut-être moins encore les appels de Benjamin Griveaux à l’unité nationale. On ne peut exiger l’unité nationale que pour défendre la nation.
Or, il est évident, après tant d’attentats et tant de morts, que les dirigeants sociaux-démocrates n’ont aucune intention de défendre la nation. Tous leurs discours prouvent même le contraire: ils sont persuadés que la nation est la principale fautrice de guerre et non notre principale sécurité. Il est vrai qu’Emmanuel Macron, en admirable chantre de la « mondialisation heureuse », avait donné le ton pendant la campagne présidentielle. Il avait alors avoué qu’il n’avait pas réfléchi aux mesures à prendre contre le terrorisme. On ose espérer que, depuis, il y a un peu réfléchi. Mais cela en dit long sur son caractère et son idéologie: il est tellement séduit par les potentialités de la mondialisation qu’il est incapable d’en percevoir les dangers. Pour ma part, je crois que la nation française n’est pas seulement un glorieux passé, mais a encore un avenir. Il me semble donc évident que la loi doit permettre à la nation de se défendre contre l’islam radical. Soit qu’on l’applique enfin avec rigueur, soit qu’on en change."
laurent
Il y a une troisième option : si la loi est injuste, il est juste et légitime de ne pas la respecter, c’est la désobéissance civile (la fameuse “lutte contre l’oppression” de la déclaration des droits de l’homme).
Irishman
Le bien commun… C’est le sens même des mots latins “res publica” !
Nos “zélites” politico-merdiatiques en sont tellement loin…
moult
L’explication est que tout cela est voulu et organisé par ceux à qui obéissent les marionettes qui nous gouvernent.
Aurélien D'Haussy
1903 L’autorité ne s’exerce légitimement que si elle recherche le bien commun du groupe considéré et si , pour l’atteindre, elle emploie des moyens moralement licites. S’il arrive aux dirigeants d’édicter des lois injustes ou de prendre des mesures contraires à l’ordre moral, ces dispositions ne sauraient obliger les consciences. ” En pareil cas, l’autorité cesse d’être elle-même et dégénère en oppression ” (PT 51).
2242 Le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l’ordre moral, aux droits fondamentaux des personnes ou aux enseignements de l’Evangile. Le refus d’obéissance aux autorités civiles, lorsque leurs exigences sont contraires à celles de la conscience droite, trouve sa justification dans la distinction entre le service de Dieu et le service de la communauté politique. ” Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu ” (Mt 22, 21). ” Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ” (Ac 5, 29)
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_INDEX.HTM
Hilaire
Une nation qui se défend est fauteuse de guerre bien sûr.
La république a renoncé à défendre la nation pour éviter la guerre.
Si elle veut survivre la nation doit se prémunir contre la république.
La république n’est qu’un régime au service de la nation et non l’inverse
Letalle
La République est l’ennemi de la Nation. Elle l’a rayée de son vocabulaire. Elle éructe son vivre ensemble comme un ivrogne qui sort d’un bordel.
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS
La LOI ne peut aller contre le DROIT FONDAMENTAL.
La LOI n’existe que tant qu’elle a recueilli le CONSENTEMENT GENERAL ! La vision ultra réductrice à une majorité de présents dans l’hémicycle pour la valider est contraire au principe de base. C’est un moyen de tyrannie d’une minorité de sectaires issue du formatage du coup d’Etat maçonnique de 1791-1815.
Donc la quasi totalité des “lois” prises par le régime sont illégales et illégitimes, donc NULLES et NON AVENUES !
Le régime sectaire viole tous les jours son propre DROIT FONDAMENTAL à savoir la DUDHC 1789, en tant que socle et ossature (charpente) de la Constitution soi-disant en vigueur à la transformation méprisant le REFERENDUM de DROIT y compris pour les lois afin de recueillir le fameux CONSENTEMENT général obligatoire : je pense à 97% des inscrits ? Il y aurait ainsi fort peu de lois, beaucoup de LIBERTE et le rétablissement de la MORALE au-dessus de tout ce fatras d’imbécillités pseudos légales !
patphil
les italiens après les hongrois, polonais et autres de viségrad, ont compris que l’union était la seule réponse pour dégager les bobos du pouvoir!
que les lideurs politiques français s’en inspirent afin que le peuple ne souffre plus autant
Irishman
@ Monsieur de Maillebois :
Belle démonstration de droit… législatif ! Je crains hélas que cela ne soit trop simple pour nos Français ! Et puis notre système parlementaire a horreur du bon sens et de l’efficacité…
Rien ne lui plaît davantage que les “combinazzione” politiciennes en tout genre !