Lu sur avortement-ivg :
"Depuis février, l'hôpital de Nevers n'assure plus les interruptions volontaires de grossesse (IVG).[…] «Si vous souhaitez avorter, il faut vous rendre à l'hôpital de Decize.» C'est la réponse faite aux femmes lorsqu'elles téléphonent au service gynécologie de l'hôpital de Nevers. Pour quelles raisons ? Le seul gynécologue qui pratiquait les interruptions volontaires de grossesse (IVG), partant à la retraite prochainement, doit prendre ses jours de congés et de RTT. Ses collègues, comme bon nombre de gynécologues, brandissent la "clause de conscience" prévue par la loi Veil de 1975. Situation sans issue. Didier Boulaud, maire de Nevers et président du conseil d'administration de l'hôpital, nuance : «Une IVG, ça se programme. Les femmes peuvent faire 35 km pour aller avorter. Nous ne sommes pas dans le cas d'un accouchement : il n'y a pas d'urgence géographique. Une femme de Saint-Saulge vient bien à Nevers pour se faire avorter, alors, les femmes de Nevers peuvent bien se rendre à Decize». Courant mai, un nouveau gynécologue arrivera à l'hôpital de Nevers. Il est prévu qu'il assume les avortements.
Évidemment, comme le rappelle Didier Boulaud, «il n'y a pas d'obligation, pour les gynécologues, de pratiquer les IVG». En revanche, il y a, par la loi, une « obligation hospitalière » faite aux hôpitaux publics «de créer un centre d'IVG, y compris en cas de recours à la clause de conscience d'un ou de la totalité des médecins de l'établissement»."
oiseau libre
C’est vrai que ce n’est pas grand chose à créer! Prenons un centre d’abattage au quel on ajoute un bon four crématoire, une poignée de boureaux en blouse blanche, de la musique type Hellfest pour occlter les cries… bref voila une belle affaire qui marche et qui à défaut de relancer la natalité va permettre a bon nombre de psychomachin, usine à tranquilisants et autres bienfaits l’humanité de prospérer.
Peut-être pourrait on lancer un grand emprunt pour financer ces grands progrès de l’humanité ?
Sancenay
mais évidemment, c’est pour repeupler les campagnes qui se dépeuplent et relancer la consommation qu’i disent !
LBDD
Accessoirement, il y a des gens qui sont “récusés” des services de réanimation faute de place, d’autres qui meurent dans d’invraisemblables transferts en samu (faute de services adéquats à proximité), etc. L’hôpital version Bachelot n’a décidément pas les mêmes priorités que les médecins…
Aly
Chaque gynécologue est libre de pratiquer cette intervention ou non, personne ne les y oblige.
De plus je ne vois pas ce que vient faire “la musique type Hellfest” dans vos propos “oiseau libre”. Savez-vous au moins de quoi vous parler en disant ceci ?