Philippe Brillault a déposé lundi au Conseil constitutionnel une saisine pour dénoncer «l'entrave à la liberté de conscience des élus locaux» qu'entraînerait la mise en application de la loi Taubira.
Il déclare :
"En mars 2008, date à laquelle les maires et leurs adjoints ont été élus, aucun projet de texte sur une réforme du mariage n'existait. Or, notre engagement pour six ans, ne peut, à dix mois des municipales, se voir contraint d'exercer notre mission d'officier d'état civil conformément à un nouveau texte sur le mariage, totalement contraire à notre éthique personnelle et à nos valeurs républicaines.»
Selon Philippe Brillault, le Conseil constitutionnel pourrait «au moins rajouter cette liberté de conscience dans les décrets d'application de la loi».