De Jean-Pierre Denis dans La Vie :
"Le voilà donc, ce grand emballement. La voici, cette chevauchée fantastique qui, de "révélations" en obsessions et de manipulations en approximations, finirait par nous faire prendre l’Église catholique comme une organisation mafieuse ne parvenant plus à masquer ses finalités criminelles. Le politiquement correct fait des ravages jusque chez ceux qui font commerce de le pourfendre. "Les cléricalismes menacent la planète", titrent sans rire nos confrères de Marianne. Ben voyons… Emballons au passage toutes les religions dans un même opprobre ! On ne court pas grand risque, et ça marchera toujours. […]
Soit ! Vous voulez que l’on parle des religions ? Allons-y ! Du christianisme ? Du catholicisme, en particulier ? Parlons-en particulièrement. Parlons-en vraiment. À l’échelle de son gros milliard de fidèles, faisons le tour du monde. Aventurons-nous avec un évêque dans les forêts d’Amazonie, avec un père blanc à Bukavu. Allons en Asie, là où on brûle les églises. En Chine, avec les religieuses qui disent non au matérialisme libéral après avoir tenu bon contre le matérialisme maoïste. Voyons si, globalement parlant, les catholiques engagés sur les terrains les plus ingrats "abusent". Voyons, à travers eux, si cette même Église latine n’est pas aujourd’hui la force qui résiste, qui contredit, qui dérange. Conforte-t-elle les pouvoirs en place ou s’y confronte-t-elle ? Voyons s’il faut juger le christianisme par des fruits pourris ou par l’ensemble de la récolte."
Phil C
Bravo monsieur Denis, oui les catholiques disent non au matérialisme libéral, et au pansexualisme effrené qui n’est que son abject fruit moral. Non les catholiques ne sont pas dupes du combat qui se joue contre l’Eglise, et contre le Saint Père actuellement. Bravo à La Vie et merci pour votre courage.
chouan 12
dommage que la Croix n’ait pas lu la Vie pour une fois!
Gustave Minet
Résister, contredire, déranger, se confronter aux pouvoirs en place : rien de tout cela ne constitue le moindre mérite. C’est l’opposition au mal qui vaut quelque chose, et non l’opposition en elle-même. Quand un pouvoir est bon, il est mauvais de s’y opposer, et il est bon de s’opposer à ceux qui s’y opposent.