Jean-Frédéric Poisson vient de publier un ouvrage pour dénoncer les lâchetés d’Emmanuel Macron face à l’islamisme conquérant. La majorité présidentielle se targue de combattre le «séparatisme islamiste» et elle en a fait une loi… qui vient plomber la liberté scolaire… En vérité, derrière une communication tentant de rassurer les Français, les élus locaux de La République en Marche et leurs alliés inaugurent des mosquées radicales et accompagnent parfois leur construction. Les milliers d’étrangers inscrits au Fichier pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ne sont, eux, expulsés qu’au compte-gouttes. L’immigration, qui alimente le magma islamiste depuis quarante ans, n’est pas tarie, et des centaines d’hôtels sont utilisés par l’État pour héberger les clandestins.
Quant aux mouvements islamistes les plus extrêmes, ils sont toujours autorisés : les Frères musulmans de Musulmans de France, avec leurs 200 mosquées et écoles-collèges-lycées, les Turcs du Millî Görüs ainsi que les Tablighi qui ont pourtant rejeté la « charte des principes de l’islam de France » soumise par l’intérieur, sans parler des salafistes qui contrôlent plus de 150 mosquées.
Ce bilan préoccupant vient étayer les alertes que Jean-Frédéric Poisson n’a eu de cesse de lancer depuis des années sur les velléités d’un Islam conquérant, déployant sa stratégie d’installation d’une « civilisation de substitution » à celle qui a fondé notre Europe et même l’Occident. Ce terrible constat trouve un terreau favorable dans les lâchetés politiques qui devraient éclater aux yeux de tous les citoyens, tout comme les faux-semblants du macronisme.