C’est quotidien dans les banlieues : des commerçants sont rackettés s’ils refusent de payer la taxe à la mafia locale.
[…] Ce vendredi 2 novembre, la supérette Château Rouge ouvre ses portes pour la première fois [à Corbeil-Essonnes]. Sur la place où un jeune de 19 ans a été tué d’une balle dans la tête dans le cadre d’une guerre entre bandes rivales en 2016, située au milieu des barres d’immeubles, les rideaux de fer baissés sont aussi nombreux que les boutiques ouvertes.
Dès le lendemain, le gérant reçoit la visite de deux hommes du quartier. « Ils m’ont demandé 30 000 euros, et m’ont dit que sinon ils brûleraient mon commerce, soupire-t-il. Je leur ai dit que je n’étais pas d’accord. » Le dimanche, cette équipe revient à la charge. En vain. « Ils m’ont volé mon téléphone portable, souffle le gérant, qui essayait de filmer la scène. C’était un smartphone récent. »
Les malfrats n’en ont pas terminé avec lui. Dès le lundi soir, ils optent pour une autre méthode. « Ils sont allés voir mes employés et ont demandé à être payés 500 € par mois pour assurer notre sécurité, en nous disant que sinon ça se passerait mal, reprend le commerçant. Je leur ai dit qu’on était en France, que ça ne se passe pas comme ça ici. Ils m’ont répondu : Attends dix minutes, tu vas voir. »
Et en effet, quelques instants plus tard, sur les images de la vidéosurveillance, on remarque une douzaine de jeunes qui entrent tranquillement dans le magasin. Ils se servent en glaces et boissons et repartent sans payer. Les employés tentent de les retenir, mais la confrontation verbale vire à l’empoignade et les voleurs parviennent à filer. Près de 200 € de glaces ont été dérobées.
« C’est dur parce qu’on ouvre un commerce dans ce quartier, ça fait plaisir aux gens, ils nous le disent, ils sont contents d’avoir des produits frais, des fruits, des légumes, lâche le responsable de la supérette. Moi j’ai investi pour 150 000 € de marchandises, et il y en a qui se croient tout permis. »
Mardi encore, une visite est suivie d’un vol de boissons et de gâteaux. « Ils me reprochaient d’avoir appelé la police, mais je ne veux pas avoir peur d’eux, même si je sais qu’ils peuvent agir à tout moment, peste le gérant. C’est du racket, on ne se sent pas soutenu, mais je remercie les policiers qui sont venus en moins de cinq minutes à chaque fois. Je parle pour que les choses changent. »
« Le pire c’est que ce n’est même pas le quartier le plus mal famé de Corbeil », indique, sous couvert d’anonymat, un autre commerçant de la place de Montconseil qui refuse de dire s’il paye un « impôt ». Mais il précise : « Ici, quand on ouvre, on reçoit la visite des caïds avant celle des élus. » […]
F. JACQUEL
Et tout ça, c’est la France (?) que JUPITER et ses affidés veulent construire en lieu et place d’un pays sans culture, peuplé de gaulois réfractaires au progrès !… J’attends avec impatience le jour où 500 “jeunes” venus du 9-3 iront prendre l’Elysée d’assaut pour “emprunter” la nouvelle vaisselle. Le Général Bio-Farina donnera-t-il l’ordre de tir à balles réelles pour protéger les biens précieux de son si cher commandant en chef ou organisera-t-il le transport de tout ce que ces gentils jeunes gens viendront exiger, au nom du vivre-ensemble consensuel ?
DUPORT
Ils ont de la chance, ils appellent la police et elle vient ! En plus les policiers sont de leur côté…
Chez nous les gendarmes ne viennent pas et quand ils viennent vous comprenez vite qu’ils sont là pour protéger la racaille ! Ce ne sont pas ces derniers que l’on craint le plus…
Classico
Importation de mœurs locales
Collapsus
Et n’oubliez pas de le préciser : c’est encore le clan des Suédois qui a sévi !