Act Up Sud Ouest avait insulté La Manif Pour Tous avec les slogans
“Manif pour tous homophobes, assassins, complices du sida”.
L’ancienne présidente a donc été condamnée. Elle compte faire appel.
Il serait temps que les collectivités publiques cessent de subventionner cette association de haine, qui vient de récidiver :
Dans un communiqué, La Manif Pour Tous écrit :
Rien ne justifie que l’on substitue l’injure au débat.
C’est ce qui ressort de la condamnation, prononcée le 26 novembre 2019 par le tribunal correctionnel de Toulouse, de Louise Lourdou, ancienne Présidente d’Act’Up Sud-Ouest. Les faits remontent au 30 mai 2017 à Toulouse. Des militants d’Act’Up avaient voulu empêcher, par différentes intimidations, la tenue d’une réunion publique de La Manif Pour Tous. A cette occasion, certaines avaient déroulé une banderole qualifiant le mouvement d’« homophobes assassins » et collé des affiches lui imputant d’être « complice du sida ».
Face à tant de violence, La Manif Pour Tous a porté plainte pour injures publiques. Soucieuse de montrer qu’elle ne poursuivait aucun intérêt financier, elle a limité sa demande à l’euro symbolique. Le tribunal correctionnel de Toulouse a suivi cette proposition, condamnant Louise Lourdou a une amende de 300 € avec sursis et au versement d’une somme de 1000 € au titre des frais de justice.
La Manif Pour Tous ne peut pas laisser des millions de Français se faire insulter impunément par une poignée de militants radicaux.
Elle n’entend pas non plus voir les débats auxquels elle participe étouffés sous les injures. Parce qu’en démocratie, l’injure n’est pas un argument mais une infraction.
Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, souligne :
« Il est des cas où c’est en condamnant que le juge sauvegarde la liberté d’expression. C’est le cas ici. En effet, si l’on tolère que, en cas de désaccord, chacun puisse se mettre à hurler des injures pour faire taire l’opposition, c’est l’existence même du débat qui disparaît et la société qui devient impossible ». « Act’up est évidemment en droit de contester les positions de la Manif pour Tous. Elle n’est pas en droit de l’injurier ».
Depuis 2013, plusieurs procédures ont été engagées et condamnations prononcées à la suite de violences ou d’injures contre la Manif pour Tous ou ses militants, tandis qu’elle-même n’a été l’objet d’aucune condamnation pénale.