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Pays : International

La marche de Robert Bruce vers l’indépendance

En ce jour où les Ecossais votent pour obtenir – ou non – leur indépendance, votre Salon vous propose d'écouter la célèbre marche des soldats de Robert Bruce, qui fut roi d'Ecosse de 1306 à 1329. La tradition veut que Sainte Jeanne d'Arc soit entrée dans Orléans sur cette marche (d'où certaines des images de la vidéo), ce qui est probablement fantaisiste, mais n'enlève rien au plaisir de l'écouter.

 

Robert Bruce se fit couronner roi d'Ecosse le 25 mars 1306, sous le nom de Robert 1er. A la suite du célèbre héros écossais William Wallace, il se battit pour l'indépendance de l'Ecosse contre les rois d'Angleterre Edouard 1er et Edouard II. A la bataille de Bannockburn, en juin 1314, 5 à 6000 soldats écossais remportèrent la victoire contre près de 20 000 Anglais. Cette victoire, dûe au génie militaire de Robert Bruce, parachève l'indépendance du pays, qui restera indépendant jusqu’en 1707, quand le "Union Act" unifie les deux pays.

Le 18 septembre 2014 ne sera peut-être pas un nouveau Bannockburn, et les cornemuses de Robert Bruce ne sonneront peut-être pas à nouveau au rythme des tambours sur les landes écossaises. Mais on tournera néanmoins une large page de l'histoire, car en cas de victoire du "oui", l'indépendance de l'Ecosse serait proclamée le 24 mars 2016, soit 413 ans jour pour jour après l'accession au trône d'Angleterre du descendant de Robert Bruce, Jacques VI, qui réunissait de ce fait les deux couronnes d'Angleterre et d'Ecosse.

Ne sachant pas s'il faut ou non souhaiter bonne chance aux indépendantistes écossais, on se bornera à leur dire : "God bless you !"

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13 commentaires

  1. Mais en fait l’Écosse était unie à l’Angleterre depuis que Jacques VI, roi d’Écosse, était devenu roi d’Angleterre en 1603, à la mort de la reine Élisabeth Ie.
    En cas de oui, la reine Élisabeth II reste reine d’Écosse. Ce qu’on oublie de dire.

  2. Si ça marche … La Bretagne le Pays basque la Corse vont quitter le titanic “France” …

  3. Bonne chance aux indépen-dentiste.
    C’est un tremblement de terre politique qui se fera sentir à travers toute l’Europe.

  4. Le résultat du vote sur l’indépendance de l’Ecosse sera ILLEGITIME !
    Quand on voit qu’Obama et Cameron sont pour le NON, on a plutôt envie d’être pour le OUI à l’indépendance de l’Ecosse … mai la question est bien plus complexe que cela :
    Tour d’abord, il y a une forte probabilité que le résultat soit très serré et on ne pourra pas en déduire grand-chose à part l’humeur du temps mais, c’est la démocratie.
    On pourra voter dès 16 ans : À cet âge, est-on vraiment mûr pour décider de l’avenir d’un pays ? Au vu de la sortie des lycées (quand ils y vont), je n’en suis pas vraiment certain.
    Pour pouvoir voter, il faudra résider sur le territoire Ecossais, règle qui exclut plus 1 millions d’écossais résidant à l’étranger. Le vote n’est donc pas valide.
    En revanche, des milliers d’étrangers résidant en Ecosse pourront voter : Allemands, italiens, Suédois, polonais et bien d’autres citoyens de l’UE… Ce qui n’est pas acceptable car la décision est majeure et concerne la citoyenneté !
    Est-ce que je demande l’avis des voisins, invités du jour quand je me demande si je dois vendre ma maison ou pas, tout en évitant ceux de mes enfants, étudiants à l’étranger ? Non, cela n’a pas de sens !
    Pour conclure, ce vote est une farce et son résultat sera contestable dès le lendemain.

  5. La chaine Histoire diffusait hier une emission consacrée à la bataille de Bannockburn; cette dernière ressemblait fortement à la bataille du lac Trasimène au cours de laquelle Hannibal, dans des conditions d’inferiorité numerique analogues, a poussé l’armée romaine dans le lac où elle s’est noyée.
    J’avais noté que tous les empires dont le nom comporte le mot “union” finissent toujours par se desagreger, une note d’espoir pour nous français.

  6. Lire ou relire “Le Roi d’Ecosse” de Jean de La Varende. Sur une “descendance” de Robert Bruce.
    Un livre flamboyant, dans lequel les 50 premières pages sont un peu ardues, mais la persévérance débouche sur des pépites. Se lit ensuite comme une enquête qui débouche seulement sur les dernières phrases.
    Une splendeur ! Du La Varende, avec des émotions bien particulières.

  7. es origines oubliées de la Marche de Robert BRUCE:
    http://theatrum-belli.org/les-origines-oubliees-de-la-marche-de-robert-bruce/

  8. Contrairement à ceux qui voient dans l’éclatement du Royaume Uni une victoire de la vision “région” de l’UE, je pense que l’on assiste à la (re)naissance de ce que Marc Augier dit Saint Loup appelait les PATRIES CHARNELLES socle du “fédéralisme ethnique” sur le principe duquel il voulait organiser l’Europe.

  9. Je ne suis pas persuadé que cette indépendance soit une indépendance comme veulent nous le montrer un certain courant historico-romantique, mettant en avant une Ecosse mythifiée.
    Certes l’Ecosse a toujours montré sa spécificité par rapport aux terres méridionales de la grande île, et Bruce (famille originaire du Cotentin, Brix), a su conquérir en son temps sa place, mais n’oublions pas que l’Écosse a su aussi :
    – s’allier aux Anglais pour conforter la réforme calviniste (plutôt avec les Anglais même anglicans) que de risquer de rester catholiques,
    – s’allier à la puissance britannique dans la Révolution industrielle du XIX, une puissance qui lui offrait d’énormes débouchés dans l’empire victorien mondial,
    – recevoir au XX les aides financières de Londres, dans une économie sinistrée.
    Et puis le pétrole fut découvert (année 70) et la manne bruxelloise remplaça les aides de Londres.
    A qui profite réellement la dislocation du Royaume Uni ? Et qu’est qu’une Écosse qui a voté toutes les lois les plus mortifères et contre nature contre la famille depuis des années, une Écosse de l’immigration, une Écosse où la natalité des Écossais de ceux de l’ethnie dont parlaient les auteurs romantiques et que les romains auraient affronté (Pictes) est complètement en berne.
    Alors une Écosse séparée de Londres, peut-être mais une Écosse indépendante, c’est l’argument utilisée pour que des « idiots utiles » votent l’indépendance, une indépendance au service de l’oligarchie mondialiste, qui veut instaurer le chaos et défaire les états nations pour n’avoir plus sous sa coupe que des êtres isolés et malléables à merci pour produire, consommer et mourir quand ils ne seront plus utiles.

  10. Ce n’est pas qu’une question de génie Bannockburn. C’est surtout un terrain marécageux et des piquiers face à des cavaliers.

  11. Mais bien sur, vive l’Indépendance de l’Ecosse, c’est une Nation pas une région ! Priez pour l’Indépendance de l’Ecosse ! Et puis l’éclatement du Royaume Unis c’est une bonne chose pour nous, la perfide Albion, caniche des Etats Unis, la politique des banquiers anglo-saxons,… maîtres et faiseurs du chaos mondial.
    Et puis nos régions non pas d’identité nationale propre, région et nation sont deux choses différentes. Enfin l’indépendance chez eux pas chez nous, c’est aussi ça la politique. Et par Saint Michel et Sainte Jeanne vive l’Ecosse Libre et vive l’ Auld Alliance ! Et non pas God blaisse You mais “Que Dieu vous bénisse !”

  12. Au cas où le “oui” l’emporte, ils vont devoir enlever le bleu de l’Union Jack? La partie bleu étant la représentation de l’Ecosse.

  13. […] Robert the Bruce était un opportuniste né, qui ne cherchait que le pouvoir… quitte à vendre sa mère. S’étan acoquiné avec l’ennemi anglais avant 1296, il fut déçu que Edward Ier, roi de la perfide Albion ne lui octroie pas la couronne tant désirée. PAlors que le vrai héros, wallace, se faisait torturer à Londres, Robert the Bruce retournait sa veste une fois de plus (la bonne!) et signait un pacte d’alliance avec les nobles écossais. Suite à la bataille de Bannockburn fin juin 1314, bataille commémorée il y a 3 mois, (dans un lieu qui était un fortin anglois en terre écossaise), le Bruce en profite pour récupérer le trône, mais c’est là que les choses se gâtent pour lui. En effet, les nobles ne lui font pas confiance (et pour cause!) ils ont peur d’être à nouveau trahis. C’est à ce moment là, en avril 1320, qu’est signée la Déclaration d’Arbroath, qui inspirera plus tard la déclaration d’indépendance américaine. Que peut-on y lire ? Un serment d’allégeance des nobles écossais à leur roi, certes, mais SURTOUT, SUROUT, une défiance envers celui qui occupe le trône: s’il essaie de passer à l’ennemi, il sera chassé. la lettre est envoyée au pape, à Rome. On y retrouve dans ses grandes lignes l’inspiration de la déclaration d’indépendance américaine, dans son préambule: il est parfois nécessaire de se défaire des liens qui unissent deux partis, lorsque l’un des deux partis est devenu un obstacle à la liberté et à l’épanouissement de l’autre.
    Et longue vie à l’indépendance écossaise !

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