Le 11 février, Ryadh Sallem, champion de handisport, était sur Cnews, interrogé sur le plateau de « L’heure des pros ». Le journaliste raconte que la mère de Sallem a pris des médicaments pour avorter qui lui ont causé la perte d’une partie des mains et des jambes, lui disant qu’aujourd’hui son handicap serait repéré à l’échographie et qu’il ne serait pas là. Le champion prend alors la parole :
« C’est tout le paradoxe de notre société, c’est qu’on crée au départ des projets dans le monde médical pour faire de la médecine prénatale, et en fait ça devient une machine à détecter les enfants qui ont des malformations et à les éliminer. Y’a un vrai sujet ». « Aujourd’hui, on n’accompagne pas les gens pour qu’ils puissent faire un choix, il y a des gens qui ont assez d’amour pour accueillir un enfant différent avec un handicap et ça, la société va leur reprocher ». « Le fait de désirer cet enfant avec sa différence doit être respecté », « la systémique aujourd’hui c’est plutôt de vouloir éliminer ».