Lu sur Secret Défense :
"Le traitement médiatique de la libération, mercredi, des deux journalistes retenus en otage en Afghanistan depuis dix-huit mois suscite de vives réactions dans les milieux militaires. Elles sont de deux types, qui souvent s'ajoute l'un à l'autre. 1) La différence de traitement entre les journalistes otages et les soldats tués en Afghanistan. 2) L'imprudence supposée ou réelle des deux reporters. […]
En matière d'otage, la France a une pratique, aussi constante que non avouée : tout faire pour les libérer – y compris le versement de rançons importantes. C'est un choix. D'autres pays, à commencer par le Royaume-Uni, ont une autre politique : on ne cède pas, on ne discute pas. Qui, en France, serait prêt à assumer un tel choix, qui signifie la mort de compatriotes ? Et pas seulement de journalistes…"