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France : Politique en France

La méthode Hénin-Beaumont : le travail de terrain

Méthode expliquée par Steeve Briois dans Minute :

B "Ça a été une campagne très courte et très longue à la fois. Très courte puisque entre la convocation des électeurs par le préfet et l’élection, il s’est passé à peine un mois. Très longue puisque nous sortions à peine des européennes et que nous repartions en campagne – mais nous sommes sans cesse en campagne : tous les mois ou tous les deux mois, nous distribuons des documents à travers la ville, nous sommes présents aux conseils municipaux, nous sommes présents sur les marchés, dans les quartiers, dans les associations, dans les fêtes, nous sommes présents partout sur le terrain. C’est ce travail de terrain qui a joué, je pense."

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6 commentaires

  1. Et sans faire d’amalgames, je pense que c’est ainsi que les catholiques doivent êtres

  2. Il est plus efficace de militer pour convaincre les Français que de militer pour démolir ses amis, ex amis, compagnons, ex compagnons.
    Quoi qu’on pense des uns et des autres, le travail effectué à Hénin-Beaumont est exemplaire. Mais dans beaucoup de villes et campagnes, d’autres militants se ”défoncent” également, moins médiatisés, avec des résultats moins flatteurs. Or ils participent à la représentation des idées nationales : les appels à la démobilisation politique et militante de certains ici sur le SB, au nom d’une idée supérieure et hautement intelligente de la politique, ont quelque chose d’aberrant et de véritablement non catholique. Car le catholicisme demande l’engagement civique, qui n’est pas nécessairement politique, mais qui ne peut considérer celui-ci comme inférieur et réservé aux idiots et aux incultes ”non-formés”.
    Hénin-Beaumont a démontré que le vrai peuple de France, celui qui n’a jamais la parole, a besoin d’être représenté et d’avoir une voix qui parle en son nom : ce peuple oublié des puissants sait aussi comprendre les vrais enjeux.

  3. Comme le dit très bien PG, alors que certains ne combattent que contre leur propre camp, quitte à n’avoir aucun élu mais à empêcher par exemple le FN d’avoir des élus supplémentaires, le combat militant pour la conquête d’une ville mené par Steeve BRIOIS et Marine LE PEN est en effet exemplaire.
    Il n’est pas unique ni nouveau: Marine avait déjà effectué un excellent travail de terrain en 1998 à Lens, puis en 2007 à la légilsative d’Hénin, mais les exemples fourmillent même si les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des efforts fournis.
    La Foi, l’idéal et le sens du Bien Commun (familial, local et national) permettent tous les sacrifices, c’est la grande force du militantisme nationaliste.

  4. A PG,
    Simplement sur cette phrase, pour ne pas me répéter:
    “les appels à la démobilisation politique et militante de certains ici sur le SB, au nom d’une idée supérieure et hautement intelligente de la politique, ont quelque chose d’aberrant et de véritablement non catholique. Car le catholicisme demande l’engagement civique, qui n’est pas nécessairement politique, mais qui ne peut considérer celui-ci comme inférieur et réservé aux idiots et aux incultes ”non-formés”.”
    1) Sous quel régime vivons-nous? Sous un régime pas plus mal qu’un autre, ou sous un régime intrinsèquement pervers et anti-chrétien?
    2) L’Eglise n’a jamais demandé de collaborer objectivement à l’anti-christianisme.
    3) Nous avons l’ambition de former une élite… de plus ou moins soixante millions de personnes!!! Nous ne sommes pas meilleurs que les autres, mais il se trouve que nous avons pris conscience de notre double devoir de catholiques et de français au contact de la seule tradition politique viable.
    Parce que nous nous sommes interrogés sur les causes du recul constant de la Foi et du règne social de NSJC, nous récusons toutes les formes d’action qui sont des trahisons objectives à plus ou moins long terme.
    La bonne foi, le dévouement, la bonne volonté ne font pas la vérité, et cela, c’est précisément un enseignement constant de l’Eglise.
    Nous pensons que nul n’est de trop: nul besoin que tout un chacun se lance dans l’écriture, mais presque tout le monde peut prendre des responsabilités, étudier et n’importe qui est capable de prier pour la restauration du Trône et de l’Autel.
    Nous aimerions parfois nous contenter de vivre ces principes, de les respirer, tout simplement comme nos ancêtres.
    Mais la Providence a voulu que nous vivions à une époque où nous devons défendre l’héritage de la monarchie traditionnelle (que nous avons simplement reçu) contre toutes sortes d’erreurs, théoriques et pratiques, même traditionnellement estampillées “catholiques”…
    Nous pensons quand même que c’est une chance, et l’expérience prouve que cela marche, à chacun selon ses capacités.

  5. Henin Beaumont a prouvé que, même dans les situations les plus favorables (voire idéales), le militantisme classique ne pouvait conduire à la victoire.
    Il est urgent de comprendre que le combat politique a changé de nature.
    Il ne s’agit plus d’opposer nos idées à celles de nos adversaires mais d’affronter un système composé de mafias défendant leurs seuls intérêts. Mafias contrôlant la quasi totalité des outils de propagande et, de surcroît, définissant les règles du jeu. Ces règles étant évidemment conçues pour éliminer à coup sûr tout acteur politique extérieur au système.
    Le simple bon sens invite donc à ne pas participer à ce jeu truqué.
    Toutefois, la tentation peut être grande, d’essayer de se faire reconnaître comme un acteur à part entière du système. C’est, par exemple, la pitoyable tentative de « dédiabolisation du FN» conduite par la jeune Marine. De fait la note à payer pour intégrer le « club » du politiquement correct est extrêmement lourde. Elle impose de renoncer à la majorité de nos principes. Et même si l’on y parvient, comme P. de V., on ne gagne que la liberté de se plier à la loi du système.
    Il est donc essentiel de s’interdire la moindre collaboration avec le monde politique actuel.
    Il ne s’agit pas de se démobiliser. Il s’agit simplement d’adapter notre action à la situation et de modifier radicalement nos objectifs.
    Notre projet politique ne peut plus être de conquérir des places dans le système mais de travailler à sa destruction. En un mot de mener une action de type révolutionnaire.
    Les Américains ont échoué en Irak parce qu’ils se sont obstinés à faire une guerre classique
    Le FN n’a cessé de progressé tant qu’il a été « diabolisé » Il s’est ensuite écroulé lamentablement dès qu’il a tenté de se rendre « fréquentable »
    Bien sûr, nous ne sommes pas des « spécialistes » de l’action révolutionnaire. Peu importe. Les exemples dont nous pourrions tirer des enseignements précieux ne manquent pas.
    Mais, objecterons certains, le vrai peuple de France, celui qui n’a jamais la parole, a besoin d’être représenté et d’avoir une voix qui parle en son nom : ce peuple oublié des puissants sait aussi comprendre les vrais enjeux.
    Ayons le courage de reconnaître que la majorité du peuple de France est « en état comateux » et bien incapable de comprendre les vrais enjeux.
    Ce peuple n’a pas besoin d’être représenté. Il a besoin d’être désintoxiqué. Et, eu égard à la gravité du mal, c’est un véritable électro choc qu’il conviendrait de lui appliquer.
    Nous n’en n’avons évidemment pas les moyens.
    La situation n’est pas pour autant désespérée. Il n’est pas absurde d’espérer que la nocivité des politiques conduites finisse par révolter les plus « endormis » A condition, bien sûr, de ne pas s’opposer à leur mise en œuvre et de proscrire toute action pouvant en atténuer les effets dévastateurs.

  6. “Nous sommes sans cesse en campagne : tous les mois ou tous les deux mois, nous distribuons des documents à travers la ville, nous sommes présents aux conseils municipaux, nous sommes présents sur les marchés, dans les quartiers, dans les associations, dans les fêtes, nous sommes présents partout sur le terrain. C’est ce travail de terrain qui a joué, je pense.”
    Mais quelle naïveté ! Bien sur que c’est ainsi que l’on fait campagne ! Mais croyait donc les candidats frontistes ?! La vie politique n’est pas faite de vagues incantations !
    Un élu, un représentant, c’est quelqu’un en qui on a confiance. Et pour avoir confiance il faut connaître…
    Découverte bien tardive (que d’autres avaient pourtant compris bien avant)… qui signe le franchissement d’un cap ?
    Le FN changerait de stratégie, en abandonnant son traditionnel rôle de “poussoir” de la vie politique (avec quelques élus à la proportionnelle) pour s’engager dans les batailles majoritaires ?

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