Dans le prochain numéro de Politique Magazine, Hilaire de Crémiers consacre son analyse au personnage qui nous sert de président de la République. Extraits :
"« Utile », le mot qui définit toute sa conception. « Utile », dit-il, parlant officiellement du Pape qu’il visite. Quelle vulgarité ! « L’idée de Dieu, inutile », décrète-t-il à 20 ans. Révélateur, n’est-ce pas ? « L’inutile » en conséquence n’est plus bon qu’à jeter. Toute quête amoureuse le ramène donc à lui-même, inéluctablement, sans pourtant qu’il se posât la question de sa propre utilité : jamais !
Amoureux de la politique, alors ? Non pas, assurément, qu’il s’agisse d’un amour de la France qui n’est qu’un mot dans sa bouche, mais seulement de cette première place qu’il convoitait et qui par un coup de hasard lui fut dévolue : élu par défaut. Sait-il même ce qu’est la politique, la vraie, lui qui n’a aucune culture véritable en dehors de ses cours insipides et de ses fiches à réciter ? […]
Voilà l’homme qui préside aux destinées de la France. Le portrait aide à comprendre le reste. Aucune pensée élevée, aucun sentiment noble ne guide cet homme. A-t-il même une idée qui lui soit personnelle ? Il aurait changé de cap ; certains s’en félicitent ; mais lui-même l’a nié et il a beau répéter qu’il n’a qu’un seul cap, il est évident qu’il n’en a aucun. Social démocrate, social libéral, socialiste, words, words, words : tant de commentaires pour rien. Il ne poursuit qu’un but : tromper pour durer. Des « trucs ». L’inversion de la courbe du chômage, un « truc » et qui a fonctionné pendant un an et dont il vient d’avouer que, de fait, ce n’était qu’un « truc » ! Il se moque des femmes, il se fout des chômeurs : il ne s’agit toujours que d’un moyen d’exister. Et il est des gens, pauvres gens sans esprit critique, même si ce sont des patrons, qui ont pris sa conférence de presse de janvier au sérieux ; mais chez Hollande rien n’est sérieux. Son pacte de responsabilité ? Un « truc », pas plus. Pour mettre fin à son précédent « truc », le CICE, et fondre les milliards les uns dans les autres sans que personne n’y comprenne rien. […]
Voici les Français dans la rue. Et de plus en plus. Pas seulement les catholiques, mais tous les Français excédés, épuisés, privés de liberté, jetés au chômage et que des lois ineptes et criminelles privent jusque de leur bon sens et de leurs traditions, en colère donc ; et ces rassemblements divers et hétéroclites se rencontrent maintenant sur un point : « ça » ne peut plus durer ; les « trucs », ça suffit. Saluons une Béatrice Bourges qui n’hésite pas à commencer une grève de la faim pour marquer sa détermination. Il y a, bien sûr, des provocations, c’est si facile à monter. Mais l’exigence est là : Hollande doit partir."