L’AGRIF avait saisi le Tribunal administratif de Paris pour annuler l’exposition de photos pornocrates exposant des mineurs de Larry Clark, considérée comme un délit au titre de l'article 227-23 du code pénal. Le tribunal a rejeté la requête de l'Agrif au motif que… :
"aucun des moyens invoqués n'est de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée".
Sic. L'Agrif annonce qu'elle se pourvoit en cassation.
Barbara
C’est bien ce que je pensais, la détention de photos porno-pédophiles ne pourra bientôt plus être poursuivie, pourvu que le détenteur prenne la peine de signaler qu’il s’agit de photos d’art.
Robert Marchenoir
Evidemment, pour juger du bien-fondé de la censure revendiquée par l’AGRIF (car c’est bien de cela qu’il s’agit), il faudrait montrer les photos contestées. D’un autre côté, si elles correspondent à la plainte, il est délicat de les montrer.
SD-Vintage
Il faudrait que les juges appliquent la loi plutôt que leurs convictions personnelles en fonction des situations. C’est une perte de temps et d’argent pour les contribuables et les justiciables