Communiqué de Laissez-les-vivre :
"Selon son rapport 2009 provisoire de l’INSEE, la France compte 64,7 millions d’habitants. Donc, la France compterait 78,7 millions d’habitants (64,7 + 7 + 7) si SEPT MILLIONS d’entre eux n’avaient été exterminés avant la naissance depuis 1975 et qui, en 35 ans, auraient eux-même donné naissance à SEPT AUTRES MILLIONS (avec une fécondité moyenne de l’ordre de 2 enfants par femme) ; mais l’INSEE feint d’ignorer cette donnée statistique très gênante. Notons toutefois dans le rapport de l’INSEE cette explication très alambiquée, mais tout à fait significative :
"Le changement dans les comportements de fécondité, avec notamment la hausse des taux de fécondité après 28 ans depuis 1999, aurait dû entraîner 82 000 naissances de plus qu’il y a dix ans. Mais en 1999, le nombre de femmes d’âge fécond était plus élevé qu’aujourd’hui et la part des femmes en 25 et 35 ans était plus favorable à une forte fécondité. C’est l’évolution de la population féminine qui a limité à 45 000 la hausse du nombre des naissances entre 1999 et 2009 ".
Concernant ce que l’INED dénomme l’IVG, les derniers chiffres publiés sont ceux de 2006 : 210 000 (209 699 exactement) avortements, sans compter, bien entendu, les avortements au-delà des douze semaines légales pratiqués à l’étranger, expédiés et financés, pour ne pas dire organisés, par les services sociaux français sur d’occultes budgets. L’âge moyen du premier accouchement franchit pour la première fois la barre des 30 ans : le nombre d’enfants nés de mères de plus de 35 ans a quadruplé en 30 ans (22% en 2009 contre 5,5% en 1979 !). Le nombre de naissances s’élève à 821 000 soit une baisse de 0,9% par rapport à 2008 (828 400). Le caractère bissextile de l’année 2008 n’explique que 2 200 naissances en moins. […] Avec 821 000 naissances et 546 000 décès, le solde naturel se fixe à 275 000 personnes. Notons cependant que le rapport provisoire de l’INSEE s’avère toujours très optimiste et que les données réelles ne sont publiées qu’au milieu de l’été."
Jean
J’ai cherché l’article sur le site de LLV-SOSFM et ne l’ai pas trouvé. Le pronostic de 78,7 millions pour la France en 2010 est largement surévalué car les enfants assassinés dans le sein de leur mère auraient aujourd’hui entre 0 et 35 ans. Si l’on considère que le même nombre d’enfants ont été tués chaque année seules 43 % des 3,5 millions de filles auraient entre 20 et 35 ans et seraient donc en âge de procréer. Etant donné l’âge tardif du 1ier enfant j’évaluerais tout au plus à 1,5 millions le nombre d’enfants issus des enfants avortés. La France ne compterait donc pas en 2010 plus de 73,2 millions d’habitants (ce qui n’est déjà pas mal mais pas excessif) mais bénéficierait d’une population considérablement plus jeune, assumant bien plus aisément le renflouement des caisses retraite et maladie.
[Communiqué reçu par mail. MJ]
RL
Sans compter tous les enfants décimés à l’aveugle via la pilule du lendemain.
Hideyuki
Reprise de la remarque de Jean:
Oui mais il faut également compter sur le fait que les gens réagirait différemment sans l’avortement: en Irlande le taux est similaire à celui de la France, en Pologne il est plus bas.
En effet, l’avortement fait changer les mentalités. Une femme qui a subit 10 avortements (cela existe malheureusement) n’aurait certainement pas eu 10 enfants. D’une manière générale d’ailleurs, les femmes qui avortent le plus sont celles le plus éloigné de la culture de vie, et je pense (c’est mon intuition) que c’est celle qui désire le moins d’enfants. En somme les actes auraient changé.
Pour chiffrer le manque, on peut s’aider du chiffre des avortements clandestins et de la natalité avant que la loi Weil ne passe, meme si c’est difficile de comparer tellement les choses ont changé.
En conclusion la population n’aurait CERTAINEMENT PAS ETE DE 79 MILLIONS comme l’a dit Jean, mais à mon avis PAS NON PLUS DE 73 MILLIONS. A mon avis le vrai chiffre du déficit est de quelques millions d’habitants, tout au plus 5. Moins que les 7 millions de victimes de l’avorement.
alain21
La natalité française est en baisse mais 25 % des naissances sont d’origine immigrée .
J’ai effectué un petit montage à partir d’une intervention radio d’un spécialiste de la démographie française , Michel Godet .
Il s’agit d’un extrait de l’emission “On refait le monde” de Christophe Hondelatte du mercredi 20 janvier.
Les 2 interlocuteurs que l’on entend sont Joseph Macé Scaron , directeur adjoint de “Marianne ” et Michel Godet , économiste, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire de prospective stratégique et auteur d’ouvrages économiques sur le travail ou l’évolution démographique.
L’échange a eu lieu lors d’une analyse de la dernière livraison de l’INSEE concernant la population française ( mariage , pacs , naissances ) . Joseph Macé Scaron explique ” que si la démographie se trouve bien en France , c’est d’abord en raison de l’immigration” . Le spécialiste de la démographie Michel Godet ne peut qu’acquiescer en donnant même le chiffre de 25% de naissances d’origine immigrée . Il déplore aussi que les conditions d’intégration de ces populations.
pour entendre le dialogue
http://www.dailymotion.com/video/xbxrpy_la-verite-sur-la-demographie-immigr_news
VD
La baisse de la natalité est exactement le but recherché pour permettre une substitution de population par l’immigration. Donc tout va très bien pour les gouvernants. L’idée que la planète ne peut pas nourrir un trop grand nombre de gens est bien dans l’air (de façon récurrente).