Le président arménien Serge Sarkissian a été reçu hier par
François Hollande. Il déclare au Figaro :
"Pour
caractériser l'amitié franco-arménienne, j'utilise souvent le mot
«singulier». La France a ouvert ses portes et son cœur pour accueillir
les rescapés du Génocide arménien. Aujourd'hui, la communauté française
arménienne, qui résulte principalement du Génocide de 1915,
constitue un trait d'union entre les deux pays. […]La
politique de la France concernant le Génocide arménien n'a pas été
imposée par nous. La France a reconnu publiquement le Génocide arménien.
La négation du génocide est une prolongation du crime. Nous considérons
sincèrement que ceux qui essaient de soumettre à une révision
l'histoire du génocide d'un peuple à l'encontre d'un autre peuple,
partagent pleinement la responsabilité du crime commis. […]"
Ce que Reynald Secher a désigné sous le terme de mémoricide, à propos du génocide vendéen.
PK
À noter que le génocide est une « invention » de la Révolution : cet acte était tellement « révolutionnaire » que, lors des premières enquêtes, il a fallu inventer un mot pour le désigner et il a été choisi le terme « populicide » (qui désigne assez bien le sens de l’acte).
Puis la Seconde Guerre mondiale est passée par là et a popularisé un autre terme. Pour le même acte.
Révolutionnaires, communistes, nazi : mêmes méthodes et mêmes combats.
c
Dans la liste des génocidaires, avec révolutionnaires, communistes, nazis, mêmes combats, ne faut il pas ajouter francs maçons? Il me semble que c’était l’influence du parti turc au pouvoir au moment du génocide arménien. Même si les ottomans mahométans n’avaient jamais été des “tendres” avec leurs populations soumises non musulmanes, ils se “contentaient” de lourds tribus même en nature (livraison régulière de populations) et de “pogroms” réguliers.
Betrand
“La négation du génocide est une prolongation du crime” on continue à le faire pour la Vendée
Francois
Je comprends parfaitement la douleur des Arméniens, mais est-ce le rôle des autorités politiques étrangères à un conflit que de reconnaître un Génocide ? Laissons travailler les Historiens, et laissons le politique se mêler de ce qui le regarde.
Cependant, le cas de la Vendée est sensiblement différent, car il concerne des crimes commis par les autorités publiques de l’époque sur le sol Français.
PK
@ François,
C’est même pire que cela : cela engage la crédibilité de la forme même de gouvernance de l’actuelle direction de la France…
C’est bien la raison pour laquelle la République freine des quatre fers pour éviter de se faire accrocher sur ce terrain-là… car elle sait très bien où cela pourrait l’amener…