Alors que les médias s'interrogent sur la réaction des parents contre les cochonneries laissées dans les bibliothèques municipales, voici l'extrait d'un billet de Charles Gave :
"En effet, dans « la Fabrique de Crétins » qu’est devenue l’Education Nationale, une série d’obsédés sexuels et de pédophiles enragés a, à l’évidence, pris le pouvoir au Ministère et veulent à tout prix « informer » les pauvres gamins sur ce qui sera sans aucun doute la grand histoire de leur vie, LE SEXE. Le fait qu’une grande partie de nos enfants arrivent en sixième en ne sachant ni lire ni écrire ni compter ne les préoccupe guère en revanche.
L’essentiel c’est d’être certain, vraiment certain qu’à 12 ans, aucun d’entre eux n’ignore rien de l’homosexualité, du Kama-sutra et de tous ces choix qui souffrent à eux. Certes, on a les priorités qu’on peut… Et c’est cette volonté de ne rien laisser ignorer aux enfants des « choses de la vie » que j’assimile à de la pédophilie éducationnelle…
Qu’est donc que la pédophilie, la vraie ?
Apparemment un certain nombre d’adultes ne supportent pas cet "âge de l’innocence" et cherchent à imposer leurs fantasmes sexuels à ces innocents. Et les petites victimes en sortent abîmées à jamais. Et cela est monstrueux.
La pédophilie éducationnelle est bien sur différente. La relation physique n’est pas le but recherché. L’idée ici est d’introduire dans l’esprit de l’enfant des informations appartenant au monde des adultes de façon à ne rien lui laisser ignorer de ce qui l’attend plus tard. Mais l’horrible chose est que l’enfant n’est pas équipé physiquement pour « traiter » cette information. Etre mis au courant de faits sur lesquels on n’a aucune prise ne peut être que générateur d’angoisses et de troubles.
Ce que les pédophiles font souffrir aux corps des enfants, les pédophiles « éducationnels » le font souffrir à leurs esprits… Et cela est monstrueux également, comme le Christ nous le dit, sans ambages.
« Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. »
Mathieu 18.6
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