A Toulouse jeudi soir, une dizaine de parpaings ont été posés les uns sur les autres, condamnant la porte d’entrée à la permanence de Corinne Vignon. Christian Mazas, président de la FDSEA 31, explique :
“C’est une opération symbolique, on ne casse rien. On est juste venu lui dire que si elle est sourde à nos appels, on ne voit pas l’intérêt à ce qu’elle continue à être députée”.
La Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles avait convié lundi les dix députés de Haute-Garonne pour une discussion autour du traité controversé de libre-échange entre l’Europe et le Canada (Ceta) récemment ratifié à l’Assemblée nationale.
“Mais aucun n’est venu, alors à notre tour d’aller vers eux”.
Une quinzaine de permanences de députés ou de locaux du parti ont été murés, tagués ou vandalisés ces derniers jours.
Bientôt le gouvernement va regretter les gilets jaunes et les rond-points occupés…
Chouan85
J’aurai passé un coup de crépi sur les parpaings pour finir le travail et envoyer la facture.
C.B.
Il me semble que les graffitis sur les permanences de certains partis (avec ou sans élus) datent de bien avant la création de “LREM”, peut-être même d’avant la naissance de notre actuel président de la république. Jusqu’à présent, cela soulevait peu de protestations dans les médias. J’ai entendu dire, il y a de cela fort longtemps, que, quand on veut entrer en politique, il faut avoir le cuir épais; ce n’est pas fait pour les personnes à l’épiderme fragile!
F. JACQUEL
Ce qui nous ramène à un vieux slogan soixante-huitard : faites le mur, pas la guerre.
Les agriculteurs sont donc bien des gens pacifiques qui essaient seulement de défendre leur survie.