Selon une étude à paraître demain dans l’hebdomadaire médical britannique, The Lancet, la pilule contraceptive aurait permis de prévenir 100000 morts de cancers des ovaires et 200000 cas dans le monde depuis son introduction il y a près d’un demi siècle. Pour parvenir à cette estimation, le professeur Valerie Beral (Oxford, Royaume-Uni) et ses collègues ont préalablement analysé 45 études épidémiologiques sur le cancer ovarien provenant de 21 pays (principalement d’Europe et des Etats-Unis) et incluant 23257 femmes atteintes de ce cancer ainsi que 87303 femmes non atteintes.
Voilà qui est étonnant, alors que le Centre international de recherche sur le cancer, dépendant de l’OMS, a classé la pilule contraceptive parmi les produits cancérigènes du «groupe 1», ceux dont l’action est «certaine», que la pilule provoque l’ostéoporose, qu’elle provoque des anomalies écologiques (lire aussi ici) et qu’elle détruit la famille.