De l’archevêque de Denver, Mgr Charles Chaput, lors d'une allocution d’ouverture d'un colloque sur «Foi et environnement : questions et défis» :
"Lorsque, voici quelques années, des scientifiques de l’Université du Colorado se livrèrent à une étude sur la truite de la rivière Boulder en aval de l’usine de traitement des eaux usées de la ville de Boulder [Colorado], ils découvrirent que sur 123 truites, 101 étaient des femelles, 12 des mâles et que 10 manifestaient des signes curieux de mutation et présentaient des aspects mâles et des aspects femelles. Le biologiste John Woodling, l’un des défenseurs les plus connus de la pureté de l’eau dans les rivières du Colorado et dans les zones urbanisées, et David Norris, professeur de physiologie à l’Université du Colorado (…), découvrirent que les antibiotiques, la caféine et principalement les hormones contenues dans les pilules contraceptives pouvaient gravement contaminer l’eau potable de toute une région. […]
Quand l’histoire de ces découvertes fut lancée dans les journaux de Denver et de Boulder, Norris s’attendait à une réaction rapide des écologistes. Il fut surpris de l’absence totale de tintamarre. En fait, un des portes parole du milieu écologiste local à qui l’on demandait de commenter cette affaire de poissons génétiquement malformés et du lien avec l’eau potable contaminée, haussa les épaules en disant que personne ne devait être inquiet qu’on diminue la consommation de pilules contraceptives afin d’éviter de polluer l’eau du robinet. “Personne n’est à blâmer pour ça, et, de toute manière, je n’ai pas de solution”.
On me permettra de ne pas être d’accord. Et le pourquoi est évident. Nous, les êtres humains, dans nos choix et dans nos actes nous sommes responsables de tous les gâchis que nous faisons de nos mains à la nature, depuis les produits chimiques de Love Canal 1, en passant par l’irradiation de Tchernobyl, pour arriver aux hormones de la rivière Boulder. Et nous devons trouver une solution. Une solution morale. Je veux dire une solution qui découle d’une rencontre respectueuse de la foi avec la raison, d’une réponse qui nous aidera, collectivement, à procéder aux changements de comportement nécessaires pour protéger le monde si beau que nous partageons, pour garantir non seulement l’harmonie voulue par Dieu, mais notre propre bien être."
Okapi T
De plus en plus de médecins préconisent l’abandon de la pilule pour les femmes arrivant à la quarantaine. Certes la plupart du temps la solution de remplacement reste le stérilet… Il reste du travail !
Amédée
Quand on lit Mgr Chaput, on se dit qu’il n’y a pas que des loups dans l’Eglise.
Mais quand on lit dans La Croix que les Jésuites ont fait venir dans le cadre du MCC quelqu’un le Docteur Raffoux qui déclare ne pas adhérer « totalement » aux positions du Magistère catholique sur la bioéthique et qui dit “je pense que la recherche [sur les cellules souches embryonnaires] doit être autorisée tout en restant très encadrée »…
(Source: http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2390356&rubId=4078 )
On se dit que certains jésuites sont des loups dans l’Eglise. Surtout quand on repense aux dégâts qu’ils ont pu provoquer dans le passé. Et aussi quand on entend le porte-parole Lombardi à Rome.
Boris
De plus, nous devons à ces rejets dans l’eau dite potable la baisse de 50% de la fertilité masculine !
843azrien
elle feminise…
Jean Theis
Alors, les Gay Pridiens ne sont que des victimes !
Lama12
Il n’y a pas que l’eau qui est polluée :
“vos billets de banque sont couverts de cocaïne”
http://fr.news.yahoo.com/79/20090825/tsc-vos-billets-de-banque-sont-couverts-be0b1cf.html
trahoir
Question idiote : est ce que c’est aussi le cas de l’eau minérale en bouteille achetée à prix d’or ?
Si oui, n’y a t il pas une sorte de dol ? Cela n’intéresse t il pas les associations de consommateurs ?
=> eau de “source” = vitamines, minéraux, hormones ?
ps : je ne suis pas juriste !