Lu dans L'Homme Nouveau :
"La pilule contraceptive a été classée dans la catégorie des plus dangereux carcinogènes (groupe 1) – qui inclut les cigarettes et l’amiante – en 2005 par une agence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le 3 décembre dernier, une centaine d’experts se sont réunis à Washington à l’initiative de HLI America (Human Life International) pour tenter de sensibiliser le Congrès à ce fléau. Jenn Giroux, directrice de l’organisation, mère de neuf enfants et infirmière, a donné le ton en ouvrant le symposium. «Ce n’est plus une question de catholiques essayant d’imposer leurs vues. C’est une question de santé publique. Avoir un infarctus à l’université ou un cancer à la trentaine peut arriver à une femme quelle que soit sa foi.» Selon une étude de la clinique Mayo publiée en 2006, une femme qui prend la pilule pendant quatre ans avant sa première grossesse à terme augmente son risque de cancer du sein de 52 %.
Avant la généralisation de la pilule (10 millions d’Américaines la prenaient en 2009, trois fois plus qu’en 1965), le cancer du sein ne touchait quasiment personne avant la ménopause. Aujourd’hui, alors que 19% seulement des femmes entre 15 et 44 ans disent n’avoir jamais absorbé de contraception hormonale, il frappe des victimes de plus en plus jeunes. Et pourtant, impossible d’ouvrir un magazine féminin sans y voir vantés les mérites de ce «moyen idéal » de faire disparaître l’acné et de régulariser son cycle… Les risques ? Relégués en lettres minuscules dans l’insert plié au fond de la boîte. Or, une adolescente sur deux prend la pilule. «Un véritable cocktail Molotov lancé dans la poitrine de ces jeunes filles», s’indigne Angela Lanfranchi, chirurgienne et cancérologue. Les contraceptifs hormonaux rapportent aux laboratoires pharmaceutiques des milliards de dollars. Le Dr Lanfranchi affirme qu’ils paient des « nègres » pour rédiger des études truquées – la pilule ? rien de plus sûr ! – signées par des médecins dans des publications réputées comme le New England Journal of Medicine. À cette corruption s’ajoute la honte collective. «Si j’étais gynécologue et que depuis vingt-cinq ans j’avais prescrit à mes patientes un “remède” qui les précipite vers le cancer, j’éprouverais quelque difficulté, expliquet- elle, à admettre que je me suis trompée.»
Quid de la pilule comme abortif précoce ? Il est estimé qu’une femme non abstinente sous pilule élimine un tout petit enfant par an, soit au moins 250 millions d’exécutions chimiques aux États-Unis depuis cinquante ans… […] Jennifer Lahl, présidente du Center for Bioethics and Culture Network […] a aussi relevé un paradoxe saisissant : «Tandis que la pilule a permis des relations sexuelles sans souci de procréation (d’où une épidémie de cohabitation, de divorce et d’enfants maltraités), la technologie reproductive permet de plus en plus l’enfant sur mesure sans souci de partenaire sexuel.»"
schneider
Merci pour cet article.Je suis allée sur le site de l’homme nouveau mais je n’ai pas trouvé ce texte.Dans quel numéro l’avez-vous trouvé?Merci
[Dans celui daté d’aujourd’hui. Pour le lire intégralement, il faut s’y abonner. MJ]
max
Merci.
Pourrions -nous avoir les sources des citations … ? Merci
Pax
[N’hésitez pas à vous abonner à l’HN. MJ]
Jean Theis
Que dit le Planning Familial au sujet de ces études ?
ID
Je m’en vais faire un petit compte-rendu à notre chère Ségolène poitevine.