Le 4 mai 2017, la 1ère chambre civile de la Cour de cassation a rendu un arrêt condamnant Davd van Hemelryck, pour avoir osé se plaindre que sa banderole "Hollande démission" a été brûlée par la police (la cour reconnaît que c'est une "erreur d'appréciation"). La banderole valait 4000€ : 70m2 de voile pour avion. On lit parmi les attendus justifiant la décision :
"Attendu, selon l'arrêt attaqué (Paris, 12 avril 2016), que, le 30 novembre 2013, M. Van Hemelryck, qui participait à une manifestation sur la voie publique n’ayant pas fait l’objet d’une déclaration préalable, a été interpellé puis placé en garde à vue ; que la banderole qu'il brandissait et un sac contenant des tracts ont été saisis, puis détruits sur ordre du procureur de la République".
Ce matin, des militants de Greenpeace ont déployé, en plein état d'urgence, une banderole sur la tour Eiffel, affichant la devise Liberté, égalité, fraternité. Le déploiement de la banderole révèle des « dysfonctionnements dans le dispositif de sécurité du monument » à un moment où la menace djihadiste reste très élevée, a déclaré vendredi la préfecture de police de Paris. « Un filet de protection a été dégradé par l’action des militants », a précisé la préfecture et douze personnes ont été interpellées et conduites au commissariat du 7e arrondissement, où elles ont été placées en garde à vue.
On ne sait pas si la banderole a été brûlée.