Pierre Menou rappelle la nature de la politique familiale :
"les propositions de François Hollande concernant une éventuelle réforme du quotient familial ne sont pas seulement démagogiques, elles trahissent surtout une méconnaissance abyssale de son sujet. Et l’on n’a guère entendu de voix s’élever, du côté de la majorité, pour rappeler les fondamentaux de la politique familiale – ce qui ne laisse pas d’inquiéter.
La politique familiale, qu’elle prenne la forme de réductions d’impôt ou d’allocations familiales, ne procède pas de la même logique que les aides sociales, avec lesquelles elle ne doit pas être confondue. Il ne s’agit pas de mesures d’assistance, mais d’équité.
Une famille qui a des enfants rend service à l’ensemble de la société – comme le montrent par exemple les menaces que fait peser sur nos régimes de retraites le déficit démographique. Une nation sans enfant est une nation sans avenir et l’appel à l’immigration ne comble évidemment pas les vides, la substitution de population se soldant par un phénomène général de perte d’identité, de déracinement pour les immigrés, par ailleurs incapables – et pour cause ! – de transmettre les valeurs, les traditions et les usages propres à la nation d’accueil.
A cet égard, on peut d’ailleurs penser que la politique familiale, précisément parce qu’elle ne procède pas d’une logique d’assistance sociale mais de l’encouragement à la natalité française, ne devrait s’appliquer qu’aux nationaux.
Elle vise à éviter qu’à revenus égaux, les familles nombreuses ne s’appauvrissent trop par rapport à celles qui, n’ayant pas d’enfant, sont plus à même d’épargner. A terme, en effet, les enfants des premières paieront les retraites des seconds et par leur activité feront fructifier leur épargne. C’est pour limiter ce déséquilibre qu’ont été mis en place les instruments de la politique familiale. Il s’agit bien d’un souci d’équité.
La proposition de François Hollande, si elle était appliquée, aurait un double effet : d’une part, à revenus égaux, elle défavoriserait les familles nombreuses par rapport aux familles sans enfants ; d’autre part, elle priverait des familles françaises appartenant à la classe moyenne de ce soutien de l’Etat à la natalité, alors que des familles immigrées continueraient à en bénéficier, sans intérêt pour la nation !"
ODE
A cet égard, prendre le métro ou l’autobus à Paris ou dans certaines banlieues est assez effrayant. S’il n’arrive plus jamais qu’il n’y ait que des blancs dans un wagon de métro ou un bus, en revanche il arrive fréquemment qu’une personne sur deux soit étrangère (la “minorité visible” qui est clairement une majorité… ou presque). C’est un constat assez terrifiant. Qui peut croire que ce sont ces personnes qui prendront en charge, pour nos enfants, notre héritage culturel et artistique, le flambeau de notre histoire et de nos traditions? Que laissons-nous aux générations futures?
Ethos
Ode,
allons carrément aux faits : il est très fréquent sur certaines lignes qu’il n’y ait pas de français de souche, voire plus largement de blanc du type caucasien.
Ce phénomène n’est pas nouveau et a déjà une bonne quinzaine d’année. Il va s’amplifiant dans de nouveaux secteurs jusqu’à les saturer.
La subtitution, inédite, s’accomplit sans réaction…
Ethos
d’années. Vilaine faute.
incongru
voilà une analyse imparable, mais assez peu électorale, surtout pour ceux qui recherchent des voix venues d’ailleurs
la nature a horreur du vide, et le comble comme elle peut
PG
Tout cela est bien beau, mais alors pourquoi avec la politique familiale la meilleure du monde, les Français de souche ont-ils si peu d’enfants depuis 40 ans ? Et pourquoi notre démographie ne ”tient-elle” à la limite du renouvellement des générations, que grâce à l’immigration et à sa natalité ?
Allocations familiales en baisse disent les associations familiales. Certes.
Mais aussi fiscalité écrasante, nationale et locale sur l’immobilier, coût de l’immobilier incroyablement haut, coût des travaux et de la construction Idem.
Tant que louer ou acheter un 5 pièces à Nantes ou Toulouse ou Lyon coûtera plus cher qu’à BERLIN, capitale de la seconde économie du monde, la politique familiale sera plombée par ce que l’Etat arrache aux familles par ailleurs.
La vraie politique familiale, ce serait la fin de l’étatisme socialisant.