La journée du centenaire du recouvrement de l’indépendance de la Pologne à Varsovie a débuté par une grand-messe au Temple de la Divine Providence en présence des autorités civiles et militaires.
Elle s’est poursuivie par les cérémonies militaires, par une réception au palais royal pour les invités du président de la République, puis par le grand défilé auquel ont participé quelque 250 000 personnes, y compris le président, le Premier ministre, le président du PiS Jaroslaw Kaczynski… et les dirigeants de l’opposition.
Le soir un feu d’artifice a été tiré sur la Vistule, et à l’Opéra il y a eu le concert du centenaire, avec le concerto pour piano d’Ignace Paderewski, qui fut l’un des trois principaux acteurs de l’indépendance, le Beatus Vir de Gorecki et le Te Deum de Penderecki.
Le maire gauchiste de Varsovie voulait interdire ce défilé. Dès l’interdiction le président de la République et le Premier ministre avaient fait savoir que serait organisé un défilé officiel, et que tous les Polonais étaient conviés. Jeudi soir, le tribunal de district de Varsovie a annulé cette interdiction. Le juge a rappelé que le droit de réunion était garanti par la Constitution et qu’il fallait des raisons convaincantes pour interdire une manifestation. Mais bien entendu, ce sont les nationalistes polonais qui sont liberticides…
F. JACQUEL
Et, comme par hasard, c’est le maire de gauche de Varsovie qui prétendait interdire une grande manifestation patriotique…
Gauchistes de tous pays, unissez-vous dans vos aberrations…