Lu dans Minute :
"Une situation à ce point alarmante que le grand hebdomadaire de gauche « L’Expresso » tire la sonnette d’alarme avec ce titre provocateur : « Les Portugais, extinction prévue en 2204 ». Audelà de la provocation, l’objectif du journaliste Joao Silvestre est « d’attirer l’attention sur une menace sérieuse pour le Portugal ». Et pour cause, le nombre de naissance n’a jamais été aussi bas dans l’histoire de ce pays. « Ces deux dernières années, avec un solde naturel (différence entre naissances et décès) et un solde migratoire tous les deux négatifs, le Portugal a perdu 85 000 habitants ». […]"
C.B.
Et ce n’est qu’une tendance qui perdure:
cf. article de 1972
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geoca_0035-113x_1972_num_47_1_1601
En 2008, le ministre portugais du Travail et de la Solidarité Sociale, Vieira da Silva, estimait “La lutte contre le déclin démographique passe par l’élaboration d’une politique audacieuse d’aide aux familles pour encourager la natalité, ainsi qu’à travers l’amélioration des conditions d’accès au marché de travail et le renforcement des prestations sanitaires”
(source http://www.geopopulation.com/20081002/demographie-portugal-immigration-comme-recours-a-la-baisse-et-au-vieillissement-de-la-population/ )
Le recours à l’immigration pour contrer la baisse démographique (prôné depuis une génération) semble bien se révéler une illusion.
ID
Ne rions pas trop vite, ça peut arriver à la France, car le taux de natalité “gaulois” n’est guère mieux, je le constate au quotidien. Tant et tant d’anciennes camarades, à 30 ans passées, n’ont toujours pas d’enfants (je ne parle même pas du mariage, ce qui corse la chose car on ne sait jamais qui sort avec qui).
Et ce jour-là nos zélus diront qu’il faut encore plus d’immigration.