Aux Etats-Unis. Et c'est pour cela que Donald Trump pourrait atténuer son point de vue favorable à l'avortement :
"À deux semaines du début des primaires républicaines dans l’Iowa, l’homme d’affaires va faire un discours aujourd’hui à la Liberty University de Lynchburg, une université privée et bastion des chrétiens évangéliques, passage obligé pour les candidats conservateurs, de Ronald Reagan à Ted Cruz – qui y a lancé sa course à l’investiture en mars (…)
Donald Trump n’a a priori rien pour séduire les évangéliques, qui donnent historiquement leurs voix à des candidats conservateurs sur les questions sociales.
Près de deux tiers d’entre eux disent par exemple que la position sur l’avortement oriente grandement leur décision au moment de glisser l’enveloppe dans l’urne. Jusqu’à tout récemment, pourtant, Donald Trump se disait totalement favorable au droit à l’avortement (…) Conquérir cet électorat pourrait bien faire basculer sa campagne vers la victoire. Les évangéliques, qui votent massivement à droite, jouent un rôle crucial dans l’élection, si ce n’est du président des États-Unis, du moins du candidat républicain."
L'article rappelle qu'un Américain sur quatre est un évangélique. Par ailleurs, 71% des Américains se disent chrétiens. Parmi eux, il y a 80 millions de catholiques qui, s'ils sont considérés comme minorité religieuse par rapport aux évangéliques divisés en de multiples communautés, représentent la principale religion en tant que dénomination religieuse commune (21 à 24%).
Michel de Notre-Dame
Puisse l’exemple des pro-life américains stimuler notre ardeur pro-vita.
Franchement entre la vie d’un innocent et le confort ou la carrière d’une femme ou d’un homme, peut-il y avoir hésitation.
Pro-choix est toujours pro-mort (de l’autre).