Dans Présent, Dominique Morin témoigne :
"L’accusation arbitraire d’« homophobie » est faite pour paralyser
l’interlocuteur. Dans la civilisation chrétienne, le respect du libre
arbitre distingue entre une personne et ses actes. Les tenants de la
revendication homosexuelle nous font en permanence le procès de juger la
personne quand nous critiquons ses actes, afin d’interdire tout débat
légitime concernant des actes aux conséquences morales et sociétales
graves. Ils prétendent ainsi représenter le Bien mais n’ont pas
d’arguments sérieux à nous opposer.Pourquoi docilement se soumettre au diktat de leurs accusations
fallacieuses ? J’ai manifesté pour m’opposer à une avancée irréversible
dans la normalisation du comportement homosexuel, que suivront
inéluctablement d’autres « droits ». L’ai-je fait parce que je hais les
personnes homosexuelles ? Récusant cette dialectique, j’ai agi
simplement parce que la pratique homosexuelle est contraire à l’ordre
naturel et au bien commun, comme l’enseignent quatre mille ans de
judéo-christianisme, lui-même héritier et continuateur d’une sagesse
immémoriale.Cela ne me surprend pas et ne me gêne nullement que des homosexuels,
comprenant qu’ils n’ont rien à gagner dans ces droits illusoires,
soient à nos côtés, car le bien commun est un dépôt sacré qui appartient
à tous et nous élève tous. Mais comment peut émerger d’un esprit
catholique, d’une personne raisonnable, la proposition d’un contrat
civil amélioré pour les personnes homosexuelles en échange de l’abandon
du mariage ? Ce sont les pratiques homosexuelles qui posent problème,
l’instrumentalisation de la science, par la PMA puis la GPA,
pour nier la nature n’en sont que des conséquences. Nombreux sont les
homosexuels qui en ont conscience et ne revendiquent rien voire marchent
avec nous. […]"