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France : Politique en France

La préférence nationale à l’embauche appliquée en France

Lu dans Minute :

J "Ce dimanche 1er février 2009, Yves Jégo, ministre du gouvernement français en sa qualité de secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-Mer, a donc atterri en Guadeloupe pour aller négocier avec les grévistes qui, depuis le 20 janvier, paralysaient l’île. «Négocier», le terme est impropre. Il l’avait dit juste avant de partir: il faisait le voyage «pour que l’Etat de droit soit respecté mais aussi que leurs revendications [celles des grévistes, Ndlr] soient satisfaites» […]

[P]armi les 132 revendications présentées […] figurent celles-ci, à la rubrique «emploi»: «priorité d’embauche pour les Guadeloupéens» et «embauche obligatoire de Guadeloupéens dans toutes les entreprises qui bénéficient d’aide publique»! Vous avez bien lu : l’exigence de la préférence guadeloupéenne en Guadeloupe est réclamée, sans que cela ne fasse scandale, et avec même l’approbation tacite d’un ministre de la République ! Lequel a dû, dans une clause demeurée discrète, l’accepter, puisque, huit jours plus tard, il annonçait triomphalement que sur les 132 revendications présentées, une seule n’avait pas débouché sur un accord, celle portant sur les modalités techniques d’un accord salarial interprofessionnel… La préférence guadeloupéenne avait donc été validée, conséquence logique de la déclaration faite par Yves Jégo aux Guadeloupéens dans une vidéo diffusée le 28 janvier: «L’Etat est prêt à travailler sur tous les sujets sans exclusive ni tabou.»"

MJ

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4 commentaires

  1. Bruxelles ne va pas tarder à tomber sur le dos de la France…Au plus tard à la première plainte d’un “non guadeloupéen” pour discrimination !

  2. Le préférence… régionale, plutôt
    Nationale, ce serait bien.

  3. Bah, la Nouvelle-Calédonie avait déjà montré le chemin : les Français né hors de Nouvelle-Calédonie ou arriés trop tard (et les étrangers aussi bien sûr) ne peuvent y voter pour des scrutins cruciaux.
    Mais, bon c’était sous les socialistes.
    Ah, oui, Sarkozy n’est pas vraiment de droite, c’est juste.

  4. D’un autre côté, qu’on leur donne du travail et qu’ils restent là bas plutôt que de rappliquer ici ! je suis persuadé que cela va être la tendance générale dans les mois qui viennent, dans tous les pays.

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