La présidence estonienne du Conseil de l’UE organise ce 23 août une conférence sur « l’héritage dans l’Europe du XXIe siècle des crimes commis par les régimes communistes ».
Le 23 août est la « Journée européenne du souvenir pour la commémoration des victimes de tous les régimes totalitaires et autoritaires », demandée par la résolution adoptée par le Parlement européen en 2009.
Les compagnons de route du communisme députés à gauche des sociaux-démocrates, GUE/NGL (Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique), condamnent la conférence estonienne comme étant une « insulte à la mémoire historique européenne » :
« Comparer le communisme au nazisme est historiquement faux, dangereux et inacceptable. En outre, le fait que le gouvernement estonien décide de se concentrer sur les ‘crimes communistes’ montre clairement son intention d’utiliser la présidence tournante de l’UE à des fins idéologiques. »
Katrin Lunt, porte-parole du ministère estonien de la Justice, a rappelé que dans son pays le communisme avait fait des dizaines de milliers de victimes, y compris après la fin de la guerre, et que les crimes commis par le régime soviétique y ont laissé des traces encore visibles.