Dans une tribune publiée par le JDD, Marion Maréchal, présidente d’Identité Libertés et député au Parlement européen, Laurence Trochu, député au Parlement européen, membre de la commission de la Santé publique et de la commission des Droits des femmes, Anne Sicard, député du Val-d’Oise, membre de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation, demandent la suspension du programme EVARS. Extrait :
[…] En terminale, les élèves devront « comprendre » les luttes LGBTQ+ et l’histoire des marches des fiertés. Comprendre, et non examiner ; comprendre, et non discuter ; comprendre, et donc adhérer ? Et avec le programme Evars, la cour de récréation devient un champ de lutte sexuée. Dès le CE1, les élèves devront réfléchir à l’occupation de l’espace sous un prisme genré. Faut-il limiter la surface occupée par les garçons ? Forcer les filles à aller jouer au football ?
Ne riez pas : en novembre dernier, la municipalité écologiste de Strasbourg avait équipé des enfants de gilets connectés à un GPS, pour les géolocaliser dans la cour de récréation. L’objectif ? « Aménager les espaces dédiés des écoles pour les rendre plus égalitaires ». L’égalité cesse d’être un principe, elle devient une injonction. On prétend éduquer les enfants à la sexualité. Mais qu’en est-il réellement ? Nous vivons une époque où l’État s’inquiète de l’effet des contes de fées sur l’égalité, où l’on préfère débattre du genre des héros de dessin animé, pendant qu’explose la prostitution des mineures.
Un enfant sur trois est exposé à la pornographie avant ses 12 ans. L’âge moyen d’entrée dans la prostitution en France est de QUATORZE ans. Les plateformes de partage pornographiques comme OnlyFans séduisent et attirent des adolescentes encore mineures. Qu’est-il réellement mis en place pour lutter contre cette surexposition précoce ? Quelques minutes de sensibilisation ? L’Evars n’aborde que très peu l’hypersexualisation et la marchandisation du corps.
Face à ces terribles dérives, on était en droit d’attendre une réponse forte. On n’a qu’un traitement de surface. On exige des enseignants qu’ils deviennent éducateurs affectifs et sexologues, alors même qu’ils peinent déjà à enseigner leur discipline. Et pendant que l’on mobilise du temps pour enseigner aux collégiens que le sexe est une construction, les infirmières scolaires manquent cruellement.
Il y a aujourd’hui moins de 8 000 infirmières scolaires pour 12 millions d’élèves. Une réforme sérieuse aurait commencé par doter les établissements de moyens concrets. Recrutons des infirmières scolaires, premières à détecter les violences et le mal-être des élèves, plutôt que de confier ces sujets à des enseignants et d’ouvrir les écoles aux associations militantes LGBTQ+, souvent liées à l’extrême gauche politique, qui n’ont rien à y faire.
L’Evars ne s’inscrit pas en complément de l’éducation des familles, mais en concurrence avec elle. Ce programme est effectivement obligatoire, national et uniforme. Autrement dit, que vous soyez d’accord ou non, que vous considériez que ces sujets doivent être abordés en famille ou non, peu importe : l’État a décidé pour vous. C’est une expropriation éducative. Au nom du respect des équilibres de nos enfants, nous demandons un enseignement affranchi de toute propagande, fondé sur la science et construit avec les familles et les professionnels de santé, pas par des militants politiques.
La si nécessaire prévention des violences sexuelles et l’éducation au respect de l’autre ne sauraient devenir le cheval de Troie du transgenrisme, des militants LGBTQ+ ou le prétexte à l’exposition des enfants dès le plus jeune âge aux diverses pratiques sexuelles. Macron dirigeait déjà sans le peuple ; ce gouvernement veut éduquer sans les parents.
Giacomo
Dans l’indifférence générale et en particulier celle de Mme Borne, l’Education Nationale française s’enfonce dans les profondeurs du classement PISA avec l’objectif de rejoindre et dépasser certains pays d’Afrique, mais la ministre n’a d’autre préoccupation plus empressée que d’enseigner (en version bourrage de crâne) à partir de la maternelle (!) sa vision d’avant garde des questions sexuelles à travers le prisme du politiquement correct de ses amis progressistes de la secte LGBTQRST+++++
Nous allons former les meilleurs experts mondiaux en matière sexuelle, leur avenir professionnel se présente sous les meilleurs auspices, et tant pis s’ils savent à peine lire, écrire ou compter…
AFumey
Le classement PISA n’est objectivement pas la préoccupation des responsables de l’EN, ministre en tête, sinon les mesures de bon sens seraient prises depuis longtemps.
Par contre on est en droit d’être intrigué par cette rage à confronter de très jeunes enfants à des questions et pratiques qui ne peuvent que les perturber (les influencer?), quand on voit apparaître des pratiques jusqu’ici dissimulées de chantage sur quantité de personnalités, à partir de l’exploitation sexuelle infantile. Le film ‘Sound of Freedom’ en donne un aperçu – édulcoré si on en croit le témoignage des ‘revenantes’