Recevant hier les participants à la rencontre mondiale des mouvements populaires, Léon XIV a dit notamment :
Je ne voudrais pas passer sous silence la « nouveauté » de l’industrie pharmaceutique, qui représente certes à certains égards un grand progrès, mais qui n’est pas sans ambiguïté ; dans la culture actuelle, avec l’aide de certaines campagnes publicitaires, on propage une sorte de culte du bien-être physique, presque une idolâtrie du corps, et dans cette vision, le mystère de la douleur est interprété de manière réductrice ; cela peut également conduire à une dépendance aux analgésiques, dont la vente augmente évidemment les bénéfices des fabricants. Cela a également conduit à la dépendance aux opiacés, qui ravage en particulier les États-Unis ; pensons par exemple au fentanyl, la drogue de la mort, deuxième cause de décès parmi les pauvres dans ce pays. La prolifération de nouvelles drogues synthétiques, de plus en plus mortelles, n’est pas seulement un crime des trafiquants de drogue, mais une réalité liée à la production de médicaments et à ses profits, dépourvus de toute éthique globale.
