Mercredi 5 octobre à 18h00, l'université Bordeaux 3 remettra les insignes de docteur Honoris Causa à Judith Butler. L’éloge sera prononcé par Fabienne Brugère, professeure [sic] de philosophie et par Guillaume le Blanc, professeur de philosophie.
Judith Butler a publié aux États-Unis dans les années soixante-dix (traduit en français en 2005) un ouvrage intitulé Trouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion. Tout un programme (de SVT…). Pour elle, si le gender consiste à définir une politique féministe qui ne soit pas fondée sur l’identité féminine, le queer déconstruit l’identité de toute personne humaine en vue de se reconstruire à partir du seul choix individuel. Judith Butler s’appuie sur les idéologies du XIXe et XXe siècle néo-marxiste, existentialiste et structuraliste pour penser « le féminisme et la subversion de l’identité ». Le féminisme initial adhère à l’idée que l’identité sexuelle et le genre coïncident, mais ce lien sera progressivement remis en cause car la frontière entre le masculin et le féminin est parfois floue et la société impose un rôle ou stéréotype : la femme aux tâches ménagères, l’homme à l’extérieur. En outre, les féministes radicales ne sont pas satisfaites de l’égalité des sexes et de la parité. Elles prétendent que la revendication de cette égalité suppose une différence entre les sexes, or la différence entraîne l’inégalité et donc la domination, celle de l’homme sur la femme. Ce qui fait dire à Judith Butler que la définition du genre est une construction sociale et culturelle au service de la domination de l’homme sur la femme. Sa pensée exprime une dialectique entre la nature et la culture. Sa proposition : s’affranchir de la nature.
Lire aussi ce post de 2008.
l'aristo
Le vrai féministe, ce n’est pas se soumettre au carriérisme de l’homme comme la bourgeoise conne de gauche inculte…
Car je ne vois rien de dégradant qu’une femme s’occupe des ses enfants à la maison par exemple…
Voilà ce que la société ne valorise pas…
Sylvie
Je vais vous raconter une histoire qui mérite tout son piquant : il y aura bientôt un an, je sauvais un petit chat de la mort, en le dégageant des broussailles (avec le concours d’un de mes amis)et l’amenait à la maison. Je croyais que c’était une chatte et en fait, c’était un chat mâle, noir et blanc, très mignon et âgé de deux mois à peine.
Je voulais l’appeler Marine mais on a préféré l’appeler Kalinka et ce nom lui est resté.
Je croyais que Kalinka était une femelle et je me suis trompée : c’était un matou.
Voilà ce qu’est l’idéologie du genre : on se trompe de sexe vis-à-vis des animaux et on croit que c’est une femelle alors que c’est un mâle. Comique, non ?
Fleur de lys
Sa position : “s’affranchir de la nature”, elle ne doit pas connaître le proverbe suivant: “chassez le naturel, il revient au galop”!
Sancenay
en somme rien que de très ordinaire dans le meilleur des mondes: la distinction d’une druidesse de la Religion du Progrès contre l’humanité.
Anne-Marie
Heureuse avec mes 3 mômes, heureuse avec mon mari et heureuse de bosser à plein temps depuis vingt ans, je me sens insultée par les propos (dont on conviendra qu’ils manquent de noblesse) de “l’aristo”.
Signé “conne de droite”
C.B.
“Queer” en anglais signifie “bizarre”.
Bon qualificatif pour ces élucubrations pseudo-scientifiques.
Daquin
En bonne logique, un socialiste devra protester contre la politisation dans l’enseignement, comme on a l’a reproché (de mauvase foi) à Santamaria à Lunel
jeffmoveone
Ces chez gens là monsieur, la vertue est punie.
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS
Tout cela serait risible, si, en raison de la faiblesse et de la petitesse de la généralité des intellects humains, cela ne risquait d’entraîner au fond de l’abîme toute l’humanité. Alors il est temps de faire ce que tout parent sait devoir faire exceptionnellement quand il n’y a rien d’autre à faire devant des caprices inadmissibles d’un enfant de 3 ans : foutre une bonne claque à la Judith machin pour lui remettre les idées en place et tout sera dit. La nature reprendra ses droits sur le délire…
l'aristo
A Anne-Marie
Si vous êtes heureuse alors tout va bien, vous n’allez point pleurnicher de votre sort comme la bourgeoise de gauche qui parle au nom des femmes…