Lu dans Les 4 Vérités :
Le 4 octobre dernier, Emmanuel Macron a prononcé devant le Conseil constitutionnel un discours sur la constitution à l’occasion du 65e anniversaire de la Ve République.
Il s’y félicite de l’exceptionnelle longévité du régime – sans même paraître remarquer que la constitution a été réformée (parfois massivement) 24 fois en 65 ans, ni que ce régime, soi-disant stable, n’a pas encore duré aussi longtemps que le règne du seul Louis XIV !
Mais passons sur les approximations. Ce qui est plus intéressant, ce sont les remarques qu’il a faites sur la réforme constitutionnelle qu’il mijote.
Entendons-nous bien : voici plus de six ans que « Jupiter » est à l’Élysée et à peu près aussi longtemps qu’il nous entretient périodiquement des brillantes idées de réforme constitutionnelle sorties de son cerveau fertile.
Il est donc tout à fait possible que ces nouvelles idées de réforme aient aussi peu de suites que les précédentes.
Il reste qu’il vaut la peine de le lire avec attention pour comprendre à quel point nos dirigeants peinent à comprendre les aspirations du peuple de France.
Signalons également au passage le caractère complètement irénique des réflexions politiques de notre glorieux dirigeant.
Il nous explique ainsi que Marianne V est « un régime qui combine la démocratie et l’unité dans un mélange heureux, français, républicain ». Pas moins !
Plus sérieusement, il évoque l’élargissement de ce qu’il appelle « démocratie directe » – c’est-à-dire le référendum d’initiative partagée qui permet, si près de 5 millions de citoyens, 200 parlementaires et le président le souhaitent, de lancer un référendum (procédure absurde puisque le président peut très bien lancer tout seul le même référendum et peut refuser un référendum voulu par 40 millions d’électeurs !).
Là-dessus, pas d’ambiguïté : M. Macron craint le confit de légitimité entre le peuple et le parlement – et, pour l’éviter, donne tout le pouvoir au parlement !
Et il précise qu’il n’y aura pas de souveraineté du peuple contre les « valeurs démocratiques » – en clair, si le peuple veut limiter l’immigration par référendum, ce sera non !
Ayant fait ce grand numéro d’escamotage, « Jupiter » peut développer le reste de sa réforme constitutionnelle : il y veut le « droit fondamental à l’avortement » (comme si un drame pouvait devenir un droit fondamental !) et la lutte contre le réchauffement climatique. Rien à voir ni avec la constitution, ni avec ce que souhaitent les Français, mais ainsi lui aussi aura eu « sa » réforme constitutionnelle (inutile, et même nuisible, mais enfin sa réforme à lui …) !
F. JACQUEL
En matière de longévité républicaine, la IIIème a duré près de 70 ans, du 4 septembre 1870 au 10 juillet 1940.
Approuver l’immigration massive et toutes ses implications est donc une “valeur démocratique”.
En 1848, Louis-Napoléon Bonaparte fut le 1er Président de la République. On a vu comment il a brillamment continué le 2 décembre 1852 jusqu’au 1er septembre 1870.
Espérons que le pâle toqué élyséen n’a pas les mêmes ambitions.
jlmont
et nous devons a cette brillante III eme l’intermède anticlérical avec le merveilleux combisme et sa volonté d’éradiquer le catholicisme et qui se termina heureusement par l’affaire de fiches FM
F. JACQUEL
@jlmont
Et cette merveilleuse loi de 1905 qui continue à servir au régime à poursuivre des écoles et des associations Catholiques tout en favorisant l’implantation des mosquées et de leurs fidèles.
Ydelo
Inscrire l’avortement dans la constitution devrait précipiter la chute de ce régime.