Extrait de l'éditorial d'Aymeric Pourbaix, dans le dernier numéro de Famille chrétienne :
« Gardez-vous, affirme dans une des Fables un laboureur mourant à ses enfants, de vendre l’héritage que nous ont laissé nos parents. Un trésor est caché dedans. » Plutôt que de faire table rase du passé et de l’identité, sexuelle, nationale et religieuse, il convient de se réapproprier notre héritage, celui de nos pères et mères. Ils nous ont transmis à travers les générations un savoir, une culture, mais également une éducation morale et religieuse. Un art de vivre en somme.
Il ne suffit donc pas de dénoncer avec vigueur les atteintes en tous genres – si l’on ose dire – au risque de sombrer dans une critique amère et démobilisatrice. C’est dans ce monde tel qu’il est qu’il nous faut reconstruire cet art de vivre « à la française », en réinvestissant en priorité le domaine de l’éducation, pour en faire le grand chantier des années à venir.
« Travaillez, prenez de la peine », affirme encore le laboureur de la fable. Il faut bien reconnaître, hélas, que depuis cinquante ans, les œuvres de jeunesse ont été, en grande partie, un champ délaissé par les catholiques. Pourtant, l’éducation a toujours été une des ambitions majeures dans l’Église, à travers nombre de saints et de congrégations religieuses : saint Jean Bosco, saint Ignace, saint Jean-Baptiste de La Salle, mais aussi sainte Madeleine-Sophie Barat et bien d’autres. Chez tous, le souci d’éduquer et d’instruire les enfants pauvres, d’abord pour leur transmettre la foi. À cet égard, le récent nouvel essor des patronages est un signe encourageant : ils ont laissé dans les âmes de beaucoup de jeunes un catéchisme indélébile.
« Creusez, fouillez, bêchez… », ajoute enfin notre laboureur, pour y dénicher le fameux trésor. Un trésor qui ne se révèle que par le travail. C’est-à-dire que seul le fruit de nos patients et vertueux efforts auprès des jeunes, fécondés par la grâce des sacrements, permettra la réforme morale dont nous avons besoin. N’oublions pas la seconde partie de l’exhortation de Jean-Paul II, en 1980 : France « fille aînée de l’Église », mais aussi « éducatrice des peuples » ! Comment pourrait-elle l’être, si elle n’éduque plus ses propres enfants ?"
emile
Nous y voilà :
Quid de la transmission de la foi et de la morale chrétienne par les institutions diocésaines et paroissiales ?
Quid de la transmission de la Foi dans les écoles “catholiques” diocésaines ?
Quid … J’arrête là.
Qui est responsable de la faillites en ces domaines ?
Chaque catholique par une forme d’apostasie et de mondanité (dixit Pape François) mais les bergers peuvent aider à cet examen de conscience : Allez Messeigneurs, Duc in Altum !
La lucidité et l’aveu sont libérateurs !
DUPORT
Et après Jean Paul II le Polonais, Farida l’algérienne…
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Px00zRtZT5k#t=1265
Pour exhorter la fille ainée de l’Église de laver ses souillures et de se relever !!
Reprenons TOUS la prière de nos pères :
O Dieu éternel et tout puissant
Vous qui avez établi l’empire des Francs
Pour être de par le monde l’instrument de votre Divine volonté
Le glaive et le rempart de votre Église
Nous vous en prions,
Prévenez toujours et en tous lieux de la céleste lumière
Les fils suppliants des Francs
AFIN QU’ILS VOIENT CE QU’IL FAUT FAIRE
Pour établir votre règne en ce monde
ET QUE, POUR FAIRE AINSI CE QU’ILS AURONT VUS,
Leur Charité et leur courage aillent s’affermissant toujours
LB
Le problème social est un problème moral. Et il faut le répéter dans cette république téléguidée par les sociétés secrètes.
Rémi
A Aymeric Pourbaix
Vous aussi…Vous aussi vous vous faites le chantre (est-ce un ordre venu d’autorités influentes ?) de ce refrain « catholiquement correct » selon lequel le moment serait venu en quelque sorte d’arrêter la résistance face aux évolutions sociétales gravissimes promues par le pouvoir. Vous nous dites qu’ « il ne suffit pas de dénoncer » au risque de « sombrer dans une critique amère et démobilisatrice » et que c’est « dans ce monde tel qu’il est qu’il nous faut reconstruire ».
Mais ceci ne va pas du tout. Comment pouvez-vous dire cela ? Faut-il prendre son parti du monde tel qu’il est ? Autrement dit des évolutions en cours ? Dénoncer rime-t-il nécessairement avec « amertume » ? Quelle incompatibilité entre dénoncer les violences présentes et reconstruire l’avenir ? Que faites-vous de ce magnifique mouvement qui s’est levé et qui demeure debout, généreux, pacifique, honnête, utile, qui s’investit non seulement pour dénoncer mais aussi pour proposer (tous à la Mutualité le 8 mars !). Nous sommes très étonnés et attristés car nous vous aimons bien. Vous avez été pour beaucoup, au travers de votre magazine, un port de vérité, d’honneur, de fidélité à la vérité. Que se passe-t-il donc ? Nous n’avons pas d’information sur ce qui se passe en haut lieu. Mais par pitié, gardez votre belle et juste indépendance. Continuez d’être ce port en qui on peut avoir confiance et qui diffuse la vérité, ce qui devient si rare.
Pour vous encourager dans cette voie, où vous êtes finalement presque seul, regardez sur Salon beige d’aujourd’hui la vidéo du père Jean-Régis Fropo. Elle est très belle, sans concession mais en même temps très noble et très sobre. Ne lâchez pas. Nous avons confiance en vous.