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Homosexualité : revendication du lobby gay

La relation homosexuelle est un « magma » informe

De Philippe Arino :

"À première
vue, le couple homosexuel ressemble à un grand feu d’artifice. On y
découvre une infinité de désirs, y compris des désirs non-amoureux. Éros, Philia, et Agapê semblent
s’être donnés rendez-vous pour fusionner ensemble, pour fêter la
plénitude de l’androgyne
. Le problème, c’est que dans cette énorme
salade composée, on les a perdus en route ! On ne les retrouve plus que
par bribes, car à la base, on n’a pas voulu les distinguer (le noeud du
problème et là : on n’a pas cherché à les dissocier, à les définir, pour
mieux les unir : tout s’est joué au niveau du refus du désir, de la
liberté !). C’est pourquoi la relation homosexuelle est un « magma »
informe qui n’a pas d’identité claire ni le goût extraordinaire qu’on
attendrait de l’Amour vrai
. Elle n’aide pas ceux qui la composent à se
positionner pour vraiment se sentir à leur place, pour vraiment se
sentir aimés. Comme elle a trait à un peu à tous les types de liens
sociaux possibles (fraternité, amitié, spiritualité, paternité,
camaraderie, etc.), la personne aimée dans le cadre conjugal homosexuel
est amenée à porter les nombreux et inconfortables masques du frère, du
fils, du père, du « bon copain », du maître, du Dieu, qui ne lui
reviennent pas exactement, qui sont trop grands ou trop petits pour sa
taille, et qui ne lui donnent pas une identité fixe assez solide pour un
engagement durable et une confiance partagée à deux. Il est aisé de
prétendre aimer sincèrement quelqu’un, sans prendre le temps de se
pencher sur les raisons profondes de notre attachement à lui. L’amant
peut servir de prétexte pour régler précipitamment toutes les blessures
d’enfance que nous ne voulons pas affronter. Au départ, l’amour que nous
lui portons prend l’apparence d’un enthousiasmant « best-of d’amour(s)
»… avant de se transformer, au fil du temps, en épouvantable (ou
ennuyeuse !) pieuvre à six têtes.

Comment
peut-on qualifier le couple homo ? Quelle place y occupe le partenaire
amoureux ? Est-il aimé pour qui il est vraiment, ou est-il juste un «
bon copain », un compagnon de vie, un frère, un substitut paternel ou
filial, quelqu’un qu’on « aime bien » mais qu’on n’aime pas pleinement,
quelqu’un qu’on aime trop parce qu’on l’« adore » ? Toute personne
homosexuelle en couple serait en droit de demander à son compagnon :
« Tu me dis que tu es mon frère, mon fils, mon père, mon amant, mon
maître, mon Dieu… mais qui suis-je vraiment dans l’histoire ? Suis-je
unique ? M’aimes-tu vraiment ? Es-tu unique pour moi ? Qu’est-ce qui me
rend plus spécial à tes yeux qu’un autre ? Qu’est-ce que nous attendons
de nous ? Que faisons-nous ensemble, au juste ? Arrête de m’infantiliser
! Je ne suis pas ton père ! Qu’est-ce qui nous différencie de simples
colocs’… à part le sexe ? »"

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