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Pays : Etats-Unis

La religion qui a tué Charlie Kirk

La religion qui a tué Charlie Kirk

Thomas Debesse expose la doctrine révolutionnaire et la théologie contractualiste, une théologie criminelle qui réclame la mort du contradicteur comme moyen nécessaire et sacré de soumettre la divinité contrat social à la volonté du révolutionnaire pour (selon sa croyance païenne) la forcer à créer une réalité nouvelle : le nouveau monde et la nouvelle humanité voulue par le révolutionnaire, et promise par la révolution :

Je ne connais pas Charlie Kirk, mais je connais la religion qui l’a tué. Vous savez qu’il était haï, mais cette haine n’est pas suffisante pour réclamer sa mort. Sa mort était réclamée par une théologie.

Je ne suis pas citoyen américain, je vis de l’autre côté du monde et je suis français. C’est à dire que Trump n’est pas mon président et Biden n’était pas mon candidat. Je n’avais aucune chance de rencontrer Charlie Kirk. Pourtant j’ai quelque chose d’important à vous apporter, même si vous n’êtes pas français, même si vous n’êtes pas américain.

La religion qui a tué Charlie Kirk est d’origine Française, du moins la France a tenu un rôle fondamental dans le développement de cette religion qui a tué Charlie Kirk. C’est une guerre de religion, et c’est en France qu’a été initiée cette guerre de religion. C’est aussi d’abord en France que cette religion a pris le pouvoir, est devenue puissante, et ce depuis plusieurs siècle, la rendant capable de répandre sa théologie mortelle dans le monde, et de tuer Charlie Kirk.

Faisons un peu d’Histoire, mais pour commencer je vous pose une question d’éducation civique : Quelle est la devise de la république française ? Vous me répondrez « liberté, égalité, fraternité », mais en disant cela vous n’aurez qu’à moitié raison. Vous connaissez une partie de la vérité mais vous en ignorez une autre partie car ce que vous connaissez est un fragment de cette devise, et sans la totalité de cette devise, et sans son contexte, vous ne pouvez pas en connaître le sens. En fait le sens que vous lui donnez spontanément est apocryphe.

Il faut donc revenir à la révolution Française, et voici la devise complète : « unité, indivisibilité de la république, liberté, égalité, fraternité ou la mort ».

Selon cette devise révolutionnaire française, soit vous êtes frère, égal et libre, soit vous êtes mort.

Certains pourraient croire par erreur que l’expression « la liberté ou la mort » signifie se battre pour sa liberté jusqu’à la mort, peut-être certains l’ont-ils vécu comme ça. Mais là encore c’est une interprétation apocryphe. Les symboles associés à cette devise enlèvent toute ambiguïté, et les actes ont démontré de manière définitive le sens exact de cette devise : soit vous êtes frère, égal et libre, soit vous êtes mort.

Comment donc le révolutionnaire décide si vous êtes frère, libre et égal, ou si vous devez mourir ?

C’est là qu’on entre dans le dogme religieux. Dans la pensée révolutionnaire française nourrie par les Lumières, la fraternité qui fait de vous quelqu’un de libre et égal, cette fraternité est produite par le contrat social. C’est une foi, c’est une dogme religieux : le révolutionnaire croit que la nationalité est produite par le contrat social. Selon ce dogme, le contrat social produit une nation nouvelle.

La révolution française est une guerre de religion, la religion révolutionnaire s’appelle le contractualisme.

Le contrat est un outil humain, extrèmement utile et nécessaire. Et en tant que chose, le contrat social est un outil essentiel au développement d’une société humaine. Mais ce contrat est une chose, un outil, une création. Ce que fait le révolutionnaire, c’est qu’il élève cette chose, cette création, au rang de divinité. Il en fait une idole. Le contractualisme est la religion qui a pour divinité le contrat social.

Dans cette religion contractualiste, la divinité n’est pas une divinité personnelle, ce n’est pas une personne. Pour bien comprendre il faut se défaire de ses présupposés religieux. Nous connaissons par exemple le catholicisme et le judaïsme où la divinité est une divinité personnelle, c’est à dire que l’homme est en relation avec Dieu de personne à personne. Mais pour comprendre le contractualisme il faut se défaire de ce présupposé théologique car dans le contractualisme la divinité n’est pas une personne, la divinité est le contrat.

Ce dieu contrat est alors tenu comme cause de toute réalité, source de toute vérité et de toute morale.

Comprendre cette théologie est fondamental pour comprendre le différend qui opposait Charlie Kirk à la religion contractualiste. Dans le christianisme, la création est ordonnée par une divinité extérieure à l’homme, selon des règles extérieures à l’homme, ce qui signifie qu’il existe une vérité et que cette vérité peut être découverte par la raison et vérifiée par l’expérimentation selon un protocole scientifique. C’est pourquoi Charlie Kirk intervenait dans des universités. Ce que pratiquait Charlie Kirk s’inscrivait dans la tradition catholique de la disputatio, une pratique essentielle de la scolastique médiévale.

La foi contractualiste est fondamentalement, théologiquement, incompatible avec cet exercice universitaire de disputatio.

Pour le réaliste, l’université et l’assemblée sont des lieux de recherche et de débat pour confronter ces résultats de recherches et en extraire la vérité. Pour le contractualiste, l’université et l’assemblée sont des lieux de la rédaction de la volonté et de la formation du consensus qui doit soumettre et contraindre la divinité à produire cette vérité voulue.

Dans la pensée réaliste, celui qui ne fait pas consensus est un contradicteur qui peut aider à trouver la vérité, ou s’il est un ignorant, un menteur ou un sophiste, éloigne de la vérité. Dans la pensée contractualiste, celui qui ne fait pas consensus est celui qui empêche la divinité de produire la vérité réclamée, son élimination est le moyen ultime de donner à la divinité le pouvoir de produire cette vérité réclamée en lui offrant le consensus absolu. Quand le contradicteur ne renonce pas à sa liberté, ou s’il est suffisament bon dans son exercice de réfutation ou d’affirmation et de probation, sa mort devient nécessaire à l’obtention du consensus, et nécessaire à l’avènement du réel réclamé.

C’est pourquoi Charlie Kirk a été tué. Le contractualisme a encore tué. Le contractualisme a tué Charlie Kirk.

Le catholique sait que même en se réunissant et se mettant d’accord à plusieurs sur ce qu’ils veulent que le monde devienne, ce contrat ne produit pas cette réalité. Il ne suffit pas de le vouloir pour que cela se produise. Le contractualiste y croit, sincèrement, ou du moins il veut y croire, parce que c’est un dogme. Dans le système contractualiste, celui qui ne croit pas en le pouvoir créateur de cette divinité contrat n’est pas frère, n’est pas égal, n’est pas libre, et mérite la mort.

Le contractualiste croit sincèrement qu’il suffit de penser très fort à quelque chose, de le vouloir de tout son cœur, tous ensemble, pour que ça se produise. Le contractualiste croit qu’il lui suffit de déclarer comment il veut que le monde soit, comment il veut que l’homme soit, et qu’il lui suffit d’obtenir l’adhésion des autres dans cette volonté pour que cette réalité advienne. La problématique d’incompatibilité matérielle éventuelle n’existe pas, car selon cette croyance, le réel se décrète. Par dogme, tout est construction sociale, toute volonté commune est voulue comme performative. Mais pour le contractualiste, ce qui fait obstacle à cette performativité réclamée n’est pas une éventuelle propriété incompatible du réel, mais le fait que le contrat n’a pas reçu sa pleine adhésion.

Selon cette croyance, si une seule personne n’adhère pas à ce contrat, cette personne est tenue pour responsable de l’échec de cette création nouvelle. Celui qui ne croit pas que le contrat est dieu est alors coupable de retenir dieu d’agir. Pour le contractualiste, le contrat est dieu et sans ce contrat la création ne peut se faire. Tant que Charlie Kirk vit, le grand soir ne peut pas se produire, la nouvelle race humaine ne peut pas devenir, le progrès ne peut se réaliser, la nature humaine ne peut pas évoluer, le surhomme ne peut adevenir, ce n’est jamais du vrai communisme, etc. vous connaissez ces phrases.

D’ailleurs cette superstition se manifeste de manières assez diverses. Il y a par exemple le révolutionnaire qui croit superstitieusement qu’en tuant tous ses contradicteurs il va soumettre la divinité pour produire une nouvelle réalité, et il y a aussi par exemple celui qui croit superstitieusement qu’en disant simplement « je ne contracte pas », il soumet lui aussi la divinité pour l’empêcher de produire cette réalité ou au contraire pour en produire une nouvelle, par son seul décret supposément performatif. C’est la même foi.

Dans le contractualisme cette croyance est indiscutable, c’est un dogme : le contrat social fait l’objet d’un culte, il est tenu pour cause de toute réalité, de toute vérité, et de toute morale.

Par exemple ce dieu contrat social peut supposément produire la réalité qu’un être humain ne soit pas un être humain en fonction de son âge, et ce indépendamment des observations physiques. Aussi, ce dieu contrat social peut supposément produire la réalité qu’un être humain ne soit pas un être humain en fonction de son infirmité ou de ses opinions, ce qui permettrait supposément de produire la moralité de son assassinat par exemple.

La religion qui a tué Charlie Kirk est ce contractualisme.

Une constante que l’on retrouve dans les dictature contractualistes c’est le fait que dans cette théologie, ce ne sont plus les parents qui produisent la nation, ce n’est pas la famille qui produit la nation, ce n’est pas la famille qui produit la fraternité. Dans la théologie contractualiste, c’est le contrat social qui produit la nation. Ça signifie que si vous n’adhérez pas au contrat social ou si le contrat social vous rejette, vous n’êtes pas frère, vous n’êtes pas libre, vous n’êtes pas égal, vous êtes mort.

Le contractualisme est la théologie du socialisme, et le socialisme, la doctrine politique du contractualisme. Vous reconnaîtrez là certainement le soviétisme russe, mais aussi le fascisme italien, et le nazisme allemand. Toutes ces choses sont des applications politiques du dogme contractualiste. Pour le nazisme c’est encore plus évident car c’est le nom même de cette formation politique : le national-socialisme c’est la nation produite par le contrat social, littéralement. Le national-socialisme est simplement le nom que l’on donne à l’implémentation du national-contractualisme en Allemagne au 20e siècle. Le national-socialisme avait pour ambition de produire par le contrat social une nation nouvelle : l’imaginaire aryen, afin de remplacer la nation Allemande. Les citoyens allemands qui étaient théologiquement incompatibles avec cette religion contractualiste, commes les catholiques et les juifs en particulier, méritaient la mort. Il faut bien comprendre que l’allemand déporté n’était pas étranger à la nation allemande, mais il était étranger à la nation nouvelle que devait produire le contrat social nazi. Toute résistance à cette doctrine devait mourir car tenue pour cause de l’échec de l’avènement de cette nouvelle nation aryenne de remplacement.

Je vous remontre cette image avec la devise contractualiste « liberté, égalité, fraternité ou la mort » écrite en étendard sur le faisceau des licteurs liés autour de la hache du dictateur. Vous avez là tout ce qu’il faut pour comprendre cette guerre de religion.

Le licteur c’est un homme de loi dans l’antiquité romaine qui a le pouvoir de sanction immédiate. La révolution française a mythifié le licteur et a réinterprété cette justice expéditive comme application politique de cette foi contractualiste. Le révolutionnaire s’identifie à un homme qui se promène avec des roseaux attachés entre eux, le faisceau, pour désigner un coupable, délier les batons et les distribuer à la foule pour le battre. La particularité révolutionnaire, contrairement au licteur de l’antiquité, c’est que puisque c’est le contrat social qui lui permet de déterminer la culpabilité de l’homme, la réinterprétation révolutionnaire du licteur est au sens littéral une ratonnade : une violence physique contre une minorité ethnique ou un groupe social, l’ethnie pouvant être en fait une pure construction sociale puisque selon cette religion la nation est produite par le contrat social.

C’est d’ailleurs pour cela que sous influence révolutionnaire et donc contractualiste les sciences sociales peuvent être sujettes à de très nombreux biais dans l’évaluation de ce qui est une construction sociale ou ce qui ne l’est pas, d’une part car selon ce dogme tout est créé par le contrat social qui est dieu, mais d’autre part de telles constructions sociales permettent au révolutionnaire de créer à la fois les critères de discrimination et la justification morale de sa violence.

Revenons à ce symbole révolutionnaire, ces batons sont attachés en faisceau autour de la hache du dictateur, c’est le nom de cette hache qui est destinée à l’exécution du condamné. Parfois cette hache du dictateur est remplacée par une pique, ou un mélange des deux en hallebarde. Ce symbole des faisceaux du licteur entourant la hache du dictateur date de l’antiquité romaine et a été utilisée comme symbole d’autorité et de justice en dehors de le la théologie contractualiste. Mais réinterprété par la doctrine révolutionnaire socialiste, en particulier associé à cette devise « liberté, égalité, fraternité ou la mort », ce symbole est le symbole de la dictature qui extermine ceux qui n’adhère pas au contrat social, ou ceux que le contrat social rejette. Le socialiste, dans sa tentative de permettre à la divinité contrat de produire le monde nouveau et la nation nouvelle, tue tous ceux qui lui apparaissent comme un obstacle, ceux qu’il tient comme pas assez purs, pas assez croyants, ou simplement à qui il refuse la citoyenneté. Le rejeté du contrat social est décapité, mais en pratique et grâce au progrès technique, la guillotine est préferrée à la hache pour son efficacité, car le rabotage de population est massif.

Robespierre avait dit par exemple en 1792 : « La royauté est anéantie, la noblesse et le clergé ont disparu, le règne de l’égalité commence ». Dès 1793 la Terreur montra qu’il ne s’agissait pas de retirer des privilèges, de redistribuer des richesses ou de défaire des corps sociaux. Ce qui était effectivement réclamé pour permettre au dieu contrat social de faire advenir cette supposée égalité était l’élimination systématique. En effet lorsque tout ce qui diffère de toi est mort, alors il ne reste que l’égalité, à moins que ce ne soit la solitude : « liberté, égalité, fraternité, ou la mort ». Le contractualiste a besoin de tuer.

Et Lequinio le dit seulement deux ans plus tard en 1794 : « il serait possible de n’exterminer que les étrangers, […] mais ce sont les prêtres, les nobles, les étrangers et les déserteurs mêlés au milieu de nous qui rendent leur réduction impossible. Il faut donc nécessairement les égorger tous. […] Il faut donc se décider à tout massacrer ».

Voyez, le contractualiste ne peut réduire ceux qui n’adhère pas au dieu contrat social que par l’extermination.

En 1945, l’abbé Payon, curé de Maillé, un village Français rasé par les nazis, avait identifié dans cette volonté de destruction totale de son village la parole d’Hitler qui voyait dans l’anéantissement total de la France le moyen nécessaire à l’avènement de son dieu contrat. Je cite : « C’est seulement lorsque ceci sera bien compris en Allemagne, […] qu’on rassemblera toute notre énergie pour une expliciation définitive avec la France et pour cette lutte décisive […], à condition que l’Allemagne ne voit dans l’anéantissement de la France qu’un moyen ». Le contractualiste a toujours besoin d’une « solution finale » comme moyen de faire advenir son dieu contrat.

C’est cette solution finale contractualiste qui a tué Charlie Kirk. La même que sous la révolution française en France, la même que sous le nazisme en Allemagne.

C’est sans surprise que le fascisme italien a repris lui-aussi le symbole des faisceaux avec ses faisceaux de combats, pas seulement parce que c’était un symbole romain et donc italien, mais aussi parce que le fascisme italien a adopté la réinterprétation révolutionnaire française du faisceau. Ainsi Mussolini disait « nous sommes libres de croire que ceci est le siècle “collectif” », parce que dans la doctrine contractualiste, c’est ce collectif qui, en produisant le contrat, soumet la divinité qui doit créer le monde nouveau et la race nouvelle promise au croyant. Le rejeté du contrat mérite la mort, et cette mort du rejeté est nécessaire pour que l’adhésion au contrat social soit complète et que la divinité soit en capacité de créer, et soit soumise aux volontés de ceux qui rédigent le contrat.

En tant que français, ce symbole de terreur révolutionnaire est présent sur mon passeport, comme il l’est sur tous les passeport français.

Le socialisme n’est pas une affaire d’œuvre sociale, ça n’a rien à voir. Être actif socialement, être engagé dans des œuvres sociales ne fait pas de vous un socialiste. le socialisme est la théologie contractualiste retranscrite en doctrine politique, le socialisme est le bras armé de la foi en un contrat qui serait le dieu créateur.

Le socialisme promet toujours un monde meilleur et une nation nouvelle qui doivent être créés par la divinité contrat social. Plutôt que de reconnaître l’erreur de cette superstition comme cause de l’échec de cet avènement, le croyant contractualiste tient pour cause de l’échec l’existence même de celui qui ne partage pas sa foi. Le contractualiste a alors le devoir de tuer le réaliste, afin de former ce « collectif » cher à Mussolini qui adhèrera entièrement à cet unique contrat pour que la divinité contrat puisse créer le monde nouveau et recréer la nation nouvelle.

J’ai employé le mot de « réaliste » pour désigner le non-contractualiste car c’est le mot qui désigne le principe philosophique qui est fondamentalement contraire au principe contractualiste. Le terme de scientifique n’est pas suffisant car la science et donc la connaissance peut être faussée par le mensonge. Il faut que cette connaissance soit la connaissance du réel. Le non-contractualiste n’est pas de droite car la droite n’existe pas. Seule existe la gauche, qui se définit comme telle, car historiquement les révolutionnaires étaient placés à gauche dans l’hémicycle français. Est de gauche celui qui tient la guillotine, celui qui tue. Et c’est celui qui tient la guillotine qui désigne la « droite ». Le concept de droite n’existe que dans l’expression révolutionnaire de la théologie contractualiste, et parler de droite c’est tenir un discours déjà colonisé par cette théologie.

Le révolutionnaire tue, systématiquement. Il exécute celui qu’il accuse de faire échec au contrat social et à l’avènement du monde nouveau. Le révolutionnaire tue d’abord les figures, ensuite la masse du peuple. Car le révolutionnaire découvre après chaque mort que le monde nouveau qu’il espère ne vient toujours pas, alors il continue de tuer, homme après homme, femme après femme, enfant après enfant, dans sa quête aveugle de trouver enfin la satisfaction de sa superstition.

Ainsi le général Grignon a ordonné en 1794 « Je vous donne l’ordre de livrer aux flammes tout ce qui est susceptible d’être brûlé et de passer au fil de l’épée tout ce que vous rencontrerez d’habitants. », auquel il lui a été répondu « Nous en tuons près de 2000 par jour. […] J’ai fais tué (sic) ce matin 53 femmes, autant d’enfants. […] J’ai brûlé toutes les maisons et égorgé tous les habitants que j’ai trouvés. » (général Duquesnoy).

C’est donc toujours la mort, la hache, la guillotine, la terreur, le terrorisme. Nous sommes très fiers de la révolution française, nous portons le symbole terroriste de la mort révolutionaire sur nos passeports, nous avons célébré avec le monde le massacre de masse par guillotine pendant les jeux olympiques et nous avons été félicités pour cela…

Nous avons parfois du mal à identifier cette idéologie contractualiste parce qu’elle se renouvelle sans cesse avec une esthétique nouvelle. L’esthétique de la révolution française est différente de l’esthétique nazie, de l’esthétique fasciste, de l’esthétique communiste, etc. Vous ne pourrez jamais dénoncer le mal en ne nommant que ses déguisement, vous ne pourrez jamais dénoncer ce mal en parlant du bruit des bottes, d’odeur nauséabonde et de reflets rouge-bruns. Le national-contractualisme n’est pas une affaire d’uniforme, le national-contractualisme est une affaire de théologie. Cette théologie peut se revêtir de vert ou de rose pour survivre et se renouveler, ou de toute autre esthétique nouvelle qui la fera paraître comme séduisante et neuve à de nouvelles générations ou de nouveaux territoires. Et cette théologie nourrit une guerre de religion depuis plusieurs siècles désormais, et cette guerre de religion a tué Charlie Kirk.

Je ne peux m’empêcher de voir la ressemblance entre les résistants chrétiens de la Rose blanche en Allemagne nazie qui ont été guillotinés pour avoir distribué des tracts dans une université, et la mort de Charlie Kirk, chrétien abattu par balle dans le cou, donc égorgé en fait, pour avoir porté ses convictions lors d’un débat dans une université.

Comme le dit Vincent Peillon, ancien ministre de l’éducation nationale en France : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec le Catholicisme », il avait dit cela pour promouvoir son livre « La Révolution française n’est pas terminée ». Nous sommes dans une guerre de religion et nous connaissons la religion qui a tué Charlie Kirk : ça s’appelle le national-contractualisme, ou tous simplement le contractualisme. C’est la même religion qui a enfanté et nourri le nazisme, le bolchevisme, le fascisme, la révolution française, et cette religion tue. Cette religion ne supporte pas la contradiction. Cette religion requiert l’adhésion totale, par la soumission et la mort s’il le faut, c’est son principe le plus fondamental. Dans le contractualisme, il n’y a de liberté que si vous avez renoncé à votre liberté. La question n’est pas que vous ayez raison ou tort. Si vous n’adhérez pas au contrat social ou si le contrat social vous rejette, vous méritez la mort, c’est aussi simple que ça : « liberté, égalité, fraternité ou la mort ». Dans la théologie contractualiste le fait que vous ayez raison ou tort n’a aucune importance, la vérité n’a aucune importance. Dans la théologie contractualiste la contradiction mérite la mort par principe. Dans le catéchisme contractualiste la contradiction est un blasphème envers le dieu contrat et ce blasphème mérite la mort, non comme un punition, mais comme le moyen nécessaire et sacré de permettre à la divinité du contrat social de trouver sa perfection pour être en capacité totale de réaliser l’imaginaire de votre rêve.

Pour terminer j’adresse cette parole à la femme de Charlie Kirk, que je ne connais pas, Eika. Je lui partage cette parole vitale d’espérance que je prononce désormais dans ma prière lorsque j’apprends le décès d’un proche. C’est une parole d’espérance et un acte de foi très fort. Le catholique croit en la resurrection de la chair et dans la communion des saints. Cela signifie que non-seulement le catholique croit en la résurrection, mais le catholique croit que dans la communion des saints il peut se rendre présent par la prière au moment de la résurrection de l’être aimé, et qu’il peut même participer à sa résurrection, dès maintenant. Le chrétien peut prononcer avec Dieu dans la communion de saints cette parole tirée du livre d’Ézéchiel au chapitre 16, cette phrase que Dieu a déjà prononcé pour nous sauver de la mort : « Vis dans ton sang ».

Le révolutionnaire dit « qu’un sang impur abreuve nos sillons », le catholique dit : « vis dans ton sang ».

Et n’oubliez pas de vivre.

Merci de m’avoir écouté, partagez cette vidéo le plus largement possible, abonnez-vous à ma chaîne si vous le pouvez. Je n’ai abordé le sujet qu’en surface, j’espère pouvoir faire plus de vidéos sur ce sujet. Je suis convaincu que c’est un des sujets les plus importants pour notre siècle, et je pense qu’il est vital d’exposer cette religion criminelle. Car comme je l’ai dit, cette religion se satisfait de n’importe quelle esthétique. C’est-à-dire qu’il ne suffit pas de battre un parti à des élections, puisque sans dénonciation et rejet de la religion contractualiste criminelle, pour gagner ces mêmes élections et se maintenir, tout parti a besoin aujourd’hui de sacrifier à cette religion. Ce n’est pas une affaire de parti, il faut défaire le mal à la source.

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