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Immigration

La remigration fonctionne

La remigration fonctionne

En Suède, pour la première fois depuis cinquante ans, le solde migratoire est négatif. Le nombre de personnes quittant le pays va bientôt dépasser celui des immigrés.

Le gouvernement conservateur de Suède, soutenu par la droite nationale, a annoncé jeudi que le nombre de personnes quittant le pays dépassera le nombre d’immigrés en 2024.

Sur les cinq premiers mois de l’année, l’institut statistique national de Suède a noté que l’émigration a été plus importante que l’immigration.

Dans le même temps, les demandes d’asile diminuent et ont atteint leur niveau le plus faible depuis 1997, a expliqué Maria Malmer Stenergard, ministre des Migrations.

«Les efforts du gouvernement portent leurs fruits […]. Cette tendance à l’immigration soutenable est essentielle si nous voulons renforcer l’intégration et réduire l’exclusion».

La Suède avait accueilli un nombre important d’immigrants depuis les années 1990, principalement en provenance d’ex-Yougoslavie, de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie, d’Iran ou d’Irak, et d’autres régions en proie à des conflits.

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7 commentaires

  1. La Suède, comme les autres pays scandinaves, n’a pas de contentieux avec les pays africains et arabo-musulmans du à un passé colonial…

  2. S’il y a un solde négatif, cela signifie qu’il y a une balance et encore des migrants entrant en nombre alors qu’ils ont mis en place une politique de remigration. C’est réellement incompréhensible qu’ils n’aient pas bloqué leurs frontières à l’immigration comme l’a fait la Hongrie. Beaucoup d’énergie pour un piètre résultat.
    Mais c’est déjà une performance dans le contexte CEE défavorable à ce genre de politique.

  3. “le nombre de personnes quittant le pays dépassera le nombre d’immigrés en 2024”
    Information insuffisante pour conclure: si 900 000 immigrants arrivent et que 1 000 000 d’autochtones quittent le pays, cette phrase est vraie. Pour autant, il ne s’agit pas de “remigration” mais au contraire d’une accélération du remplacement de population.
    Le reste du billet laisse à penser que les “personnes quittant le pays” sont, au moins pour partie, à décompter du “nombre important d’immigrants depuis les années 1990, principalement en provenance d’ex-Yougoslavie, de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie, d’Iran ou d’Irak, et d’autres régions en proie à des conflits”

  4. Donc c’est possible …

  5. La Suède a rejoint l’Union européenne en 1995.
    Attendons la réaction de Bruxelles, qui ne va sans doute pas beaucoup aimer ce genre de constat.

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