Recaser les copains dans la "dèche" électorale, c'est une spécialité de notre belle république. Après l'ex-président de la région Basse-Normandie, Laurent Beauvais, c'est au tour de Jean-Paul Huchon, ancien président socialiste de la région Île-de-France, qui a dû renoncer à briguer sa propre succession pour laisser sa place à Claude Bartolone, de se trouver une case dorée pour se rétablir, grâce à un Valls aux petits soins.
"[S]elon les informations du Monde, Jean-Paul Huchon serait désormais en lice pour la présidence de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), dont il prendrait la tête dès le mois de juillet. Et ce, pour un salaire annuel de… 148 000 euros brut.
Une retraite dorée assurée par Matignon qui devrait en faire jaser plus d'un. D'autant que ce n'est pas la première fois que le gouvernement est accusé de « recaser » des personnes à des postes importants. Récemment, il avait déjà été accusé de vouloir créer de toute pièce un poste pour Thierry Lepaon, l'ex-numéro un de la CGT évincé après le scandale des travaux de son appartement de fonction. Plus récemment, Mediapart révélait que François Hollande avait tenté une manoeuvre pour maintenir à la tête de la DGSE son ami Bernard Bajolet, jusqu'à la fin du quinquennat. Un phénomène récurrent depuis le début de son mandat. Au suivant ?"