Jeudi 3 février, le numéro de Complément d’Enquête diffusé sur France 2 est revenu sur le réseau que s’est créé Emmanuel Macron, lorsqu’il était ministre de l’économie, en vue de préparer sa candidature à l’Elysée. À l’époque, il aurait multiplié les dîners avec des personnalités telles que Stéphane Bern, Fabrice Luchini, Arielle Dombasle ou Guillaume Gallienne, au sein même de Bercy, avec l’argent du contribuable. Christian Eckert, ancien député de la troisième circonscription de Meurthe-et-Moselle, souligne que
“les moyens logistiques de ce ministre de Bercy ont à l’évidence servi – en partie et pas seulement – de piste d’envol pour le candidat Macron.”
Des dîners évalués à 120 000 euros, dépensée en huit mois. Une première expérience du “quoi qu’il en coûte”… Le journaliste Frédéric Says explique :
“Chaque ministre invite qui il veut et personne ne contrôle si les invités sont en lien direct avec les attributions du ministre. Hors quand vous avez un ministre de l’économie qui reçoit des acteurs, des chanteurs, des autrices etc, est-ce que c’est un lien direct avec l’activité de ministre de l’économie ? C’est en tout cas une zone grise.”
Par ailleurs, le député des Hauts-de-Seine et conseiller d’Emmanuel Macron Thierry Solère a été mis en examen lundi pour cinq nouvelles infractions. Il est soupçonné notamment d’avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019. Dans cette information judiciaire ouverte en 2019, M. Solère, déjà poursuivi notamment pour « fraude fiscale », a été mis en examen pour « détournement de fonds publics », pour « trafic d’influence passif » et pour manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Contacté, l’Elysée refuse de dire si la place de Thierry Solère, conseiller politique d’Emmanuel Macron, est remise en cause.
Gaudete
c’est bien connu, les bouseux, les sans dents ceux qui ne sont rien les gaulois réfractaires paieront l’addition de ces voyous en col blanc qui se payent toutes les turpitudes possibles et imaginables et qui en plus viennent vous donner des leçons de probité mais ce n’est pas les mierdas du système qui vont soulever le lièvre et faire des enquêtes sur le comportement de ces délinquants
France Fougère
Il y avait aussi le petit-déjeuner.
On doit pouvoir toujours voir sur internet une scène édifiante. Le ministre reçoit Michel Houellebecq, appelle le maître d’hôtel et commande des cafés.
Pas un mot un peu normal et humain de simple politesse, pas un merci, et le maître d’hôtel traité comme un objet par le minet dépourvu d’éducation.
Faliocha
Normal, ce n’était qu’un illettré sans dents, et peut-être même Gaulois réfractaire de surcroît. On ne va tout de même pas leur adresser la parole à ceux-là !
Oncle-Donald
Houellebecq a d’ailleurs raconté cette histoire…
MARIE
Vous êtes jaloux parce que vous n’avez pas été invité
Michel Janva
:-)