Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :
"La visite du président allemand Joachim Gauck au
village martyrisé d’Oradour-sur-Glane ne rappelle pas seulement un acte
abominable de la barbarie nazie.Pour les Français qui savent l’importance d’une mémoire plus longue
et plus complète des horreurs perpétrées par les régimes totalitaires
Jeunes-Turcs, nazis et jusqu’à nos jours dans les enfers communistes de
Chine, d’Indochine et de Corée du Nord, que le débile ministre
Montebourg confond incroyablement avec la libre Corée du Sud,
l’actualisation du souvenir d’une extermination antérieure et très
analogue à celle d’Oradour s’impose : celle du massacre de cinq cent
soixante-quatre femmes et enfants des Lucs-sur-Boulogne en Vendée le 28
février 1794.Ce massacre fut en effet emblématique de la mise en œuvre du plan
d’extermination systématique de la Vendée et des autres lieux de
résistance, comme la ville de Lyon, à l’établissement du totalitarisme
jacobin, parfait modèle idéologique et référence constante des régimes
précités.Il faut saluer sur ce point majeur de la compréhension de l’histoire
la remarquable préface au livre de Reynald Secher de l’avocat
Gilles-William Goldnadel, vice-président du CRIF, observant
l’irréfutabilité totalitaire des crimes contre l’humanité allant de
Robespierre, Saint-Just et Bertrand Barère, avec leurs exécutants
génocideurs, les Carrier et autres Tureau, à Hitler et Eichmann, et à la
continuité meurtrière bientôt séculaire de Lénine, Staline et Trotsky à
Mao, Pol-Pot et Kim-Jong-Un.Hélas, les idéologues totalitaires de notre régime socialiste et au
premier chef Vincent Peillon, continuent d’exalter imperturbablement le
modèle jacobin si vanté d’ailleurs dans son « Histoire socialiste de la
Révolution Française » par un Jean Jaurès à la fois robespierriste et
négationniste, bien oublié sous cet aspect.Or, comme l’Allemagne actuelle, la République Française aussi
doit faire repentance de ses crimes contre l’humanité. Afin que l’on ne
puisse jamais oublier que les lois de la République soi-disant issues
de la « volonté générale », ce mythe fondateur du totalitarisme, ne
peuvent être décidées et imposées au mépris de la loi morale.L’AGRIF propose donc que soient désormais unis dans la même
mémoire et la même repentance les souvenirs des massacres
d’Oradour-sur-Glane et des Lucs-sur-Boulogne."