Lu dans Minute :
"[…] Sur France 2 dimanche soir, Sarkozy a tenté d’expliquer pourquoi, dans son discours du congrès fondateur des Républicains, il avait employé plus de quatre-vingts fois le mot République. Il n’y est pas parvenu. Il n’a pas réussi à dire en quoi la République, simple forme institutionnelle, doit être centrale dans le débat politique français à l’heure où plus personne, en dehors de monarchistes qui n’ont guère d’audience, ne la conteste. L’ancien chef de l’Etat a évoqué les « valeurs » qui méritaient d’être défendues, en ce sens qu’elles seraient contestées: il a cité le mérite, l’effort, la laïcité et « une certaine forme d’autorité ». Et c’est tout. Pour la simple raison que, comme l’écrivait Denis Tillinac, « les valeurs républicaines, ça n’existe pas »: « Le mot “république” ne recèle en soi aucune “valeur”, et en conséquence il n’a pas la moindre vertu morale. »
Nicolas Sarkozy cherchait pourtant et il a fini par dire qu’en s’élevant à la hauteur de la République, cela permettait d’« aller au-delà du seul débat droite/gauche ». Julian Bugier, qui l’interviewait, n’a pas eu la présence d’esprit de lui rétorquer que c’était précisément la démarche de Marine Le Pen. Que celle-ci, depuis qu’elle suit fidèlement la feuille de route que lui a tracé Florian Philippot – et même depuis qu’elle a découvert que les propositions du Front national dédiabolisé tenaient parfaitement dans le cadre de la République –, entendait justement dépasser ce même clivage par l’exaltation de la République. Paradoxe, encore une fois, d’une période où la perte des repères favorise les chassés-croisés: c’est Jean-Marie Le Pen lui-même qui, durant la campagne présidentielle de 2007, était passé de la défense de la France à celle de la République avec l’insuccès que l’on sait alors que Nicolas Sarkozy, qui allait être élu, ainsi que Ségolène Royal, passaient eux de la défense de la République à celle de la France. Dix ans plus tard, la totalité des candidats potentiels pour la présidentielle de 2017 n’a plus que le mot République à la bouche, mantra psalmodié jusqu’à en écoeurer les Français qui, dans un récent sondage Ifop pour Atlantico, répondaient à 65 % ne plus être touchés par les mots République et « valeurs républicaines » car « ces termes ont été trop utilisés et ont perdu leur valeur et leur sens ». Cette même étude révélait que les Français étaient plus réceptifs quand les responsables politiques leur parlaient d’« identité nationale » plutôt que de République… Qui, en 2017, leur parlera de la France?"
nemo
OUI le meilleur symbole de la République c’est le panthéon : on y entrepose des cercueils vides ….
z
L’audience des monarchistes çà me fait bien rire !
ohlala
“ne la conteste”, je n’en suis pas sur!
quand l’abstention est le premier parti de France il serait temps que les journalistes s’intéressent à une jeunesse pour qui les enjeux sont son avenir
une jeunesse désabusée par l’exemple des ainés, une jeunesse réactionnaire ou révolutionnaire?
Palonnier
S’incliner devant la “république”, est la nouvelle forme de culte à César dont les “valeurs” restent occultes.
Michel
La République ? Une pétaudière grande ouverte à tous les aventuriers apatrides et sans foi ni loi de la politique !
Papon
Il ne reste plus qu’à rebaptiser le PS Parti Democrate pour ne plus cacher qui nous gouverne vraiment…
Dominique
Les monarchistes n’ont pas d’audience ? Même la “Nouvelle République” reconnaît qu’ils en ont. Au mois de mai 2015, leurs journalistes titraient “La passion des Français pour la Royauté”.
Il faut dire que les républicains nous censurent beaucoup, pour faire croire que nous n’existons pas, mais nous existons, les sondages le prouvent : 1 Français sur deux est pour le retour de la Monarchie, nos blogues, nos sites, nos forums, notre presse, Alliance royale, nos affichages dans la rue, l’Aîné des Capétiens en Bretagne fin mai, notre puissance sur les réseaux sociaux.
Si, nous existons, mais la censure républicaine nous bâillonne dans nos commentaires !
Atlas
Une chose est sure, on va vers une république islamique et franc-maçonnique ! Ce qui se traduit par Frères musulmans ! Une entité créée par les anglo-sionistes.
C’est pendant ses études, au Caire que Hassan al-Banna, entre en contact avec les intellectuels musulmans du mouvement salafiste. Puis il obtient son premier poste d’instituteur à Ismaïlia sur le canal de Suez. En mars 1928, il crée la société des Frères musulmans avec une douzaine d’autres personnes. Dès leurs origines, les Frères pêchent en eaux troubles. De son aveu même, Al-Banna reçoit de l’argent, 500 livres, de la toute puissante “Compagnie du Canal” sous contrôle des Britanniques depuis 1876 (banque Rothschild).
Plus tard, il niera avoir touché cette aide financière. Il n’en restera pas moins en relation secrète avec l’Ambassade de Grande-Bretagne. On voit là une constante des organisations islamistes.
Mais cela n’empêche pas ses aspirations hégémoniques “Je crois que le musulman a le devoir de faire revivre l’Islam par la renaissance de ses différents peuples, par le retour à sa législation propre (la charia); que la bannière de l’islam doit couvrir le genre humain; que chaque musulman a pour mission d’éduquer le monde selon les principes de l’Islam…”
En fait, il n’accepte pas les autres courants religieux. Ni les conversions en dehors d’eux ! Car née à l’époque de l’essor du fascisme et du stalinisme, l’idéologie des Frères s’inscrit dans la même logique totalitaire. La religion en plus.
popcorn
La république est un régime qui conduit inéluctablement à la dictature en raison de son déséquilibre intrinsèque.
Toutes nos républiques se sont terminées par un désastre, le pire peut être fut la débâcle de 1940.
En France nous y sommes, il suffit de voir le comportement de Hollande, Valls et tous ceux qui les entourent.
Le désastre est quasiment à nos pieds.