Plusieurs psychiatres juristes et écrivains s'inquiètent de l'obstination du gouvernement à vouloir faire de la résidence alternée un principe après divorce :
"Les psychologues, pédopsychiatres et spécialistes de l'enfance s'accordent tous pour montrer que la résidence alternée n'est pas souhaitable pour l'enfant qui a besoin de stabilité pour se développer comme tout être humain. Réfléchissons un instant: quel adulte pourrait survivre psychiquement s'il avait deux maisons? Il faudrait en faire l'expérience pour comprendre à quel point ce mode de vie est déstabilisant. L'enfant, certes, s'adapte à tout. Toutefois, il met alors son énergie psychique au service de sa défense pour faire face à son quotidien. Comme le montrent les recherches menées sur ce sujet, la résidence alternée peut-être proposée, ce, uniquement pour des enfants d'âge suffisant (plus de sept ans) et seulement si les parents s'entendent bien, demeurent à proximité, ont des revenus suffisants, placent les rythmes et besoins de leur enfant avant les leurs et font preuve de souplesse en la matière. Elle ne peut donc par définition être imposée. Essayons, pour une fois, de penser à l'intérêt de l'enfant avant tout, et non au droit que certains adultes pensent avoir sur lui, un droit à et sur l'enfant qui constitue une forme moderne de violence envers lui."