De Christian Combaz dans Le Figarovox : :
"Plutôt que d'adapter leur discours à cette nouvelle donne, les spécialistes de l'intimidation dogmatique reviennent en ce moment aux valeurs sûres, le nauséabond, l'inadmissible, la haine de l'autre, le repli, le fantasme identitaire, etc. Tout ressurgit mécaniquement dans leurs propos, mais il y a quelque chose d'assez navrant dans ce flipper de l'anathème, c'est son caractère prévisible. Le joueur commence à connaître les trucs de la machine, il ne peut plus la secouer car elle tilte pratiquement de manière préventive, en outre et depuis trente ans le same player shoots again est attribué aux mêmes joueurs qui s'accrochent aux manettes du discours. Ceux qui jouent sont toujours les mêmes, et leurs coups sont toujours identiques. Le jeu n'a plus de sens, il aligne les figures imposées, il suit les lois d'une espèce de balistique du raisonnement qui n'intéresse personne.
On mesure cette lassitude à l'accueil très tiède qu'ont reçu les indignations, les appels à la vigilance et les tentatives de protestation qui se sont manifestés depuis les élections. Il y a quinze ans la jeunesse montait sur les lampadaires de la Bastille pour glapir sa crainte d'être dépassée par des forces coalisées du capital et du fascisme international. Désormais, le développement d'une tyrannie de proximité, qu'elle a souvent subie dans la cour du lycée, la préoccupe davantage -sans parler des révélations de Snowden et de la tiédeur de l'Europe institutionnelle devant les écoutes américaines, qui représentent la menace la plus sérieuse que la Démocratie ait affrontée depuis longtemps..
Les professionnels de la vigilance devraient donc suivre un stage de remise à niveau s'ils veulent garder la main sur la réalité, parce qu'elle est en train de leur échapper complètement."
pm
Le propre de l’idéologie est d’être, de toute façon, en dehors de la réalité. Les “professionnels de la vigilance” tout comme les apparatchiks du système de la république idéologique naviguent à vue, quelque soit les conditions météorologiques. Ils restent dans leur sphère, dans leur tour d’ivoire, leur tour de Babel. Entre eux et les peuples, le “mur de Berlin” n’est pas encore complètement tombé. Les eurocrates et les tenants de l’européisme néo-marxiste ont cru qu’ils allaient détruire les nations et que les peuples allaient se laisser faire. Leur rêve, de vouloir reconstruire à l’Ouest un nouveau paradis soviétique, se heurte brutalement au mur de la liberté des peuples. N’ayant pas directement connu le “paradis rouge”, l’Europe de l’Ouest a cru dans ces nouvelles sirènes de la désinformation. Depuis 1992, elle s’enlise dans le bourbier socialiste qui lui avait promis le bonheur, la sécurité et la prospérité. Elle découvre aujourd’hui l’envers du décor. Mais il n’est pas encore trop tard pour réagir, pour sortir de l’idéologie jacobino-socialo-marxiste de l’Union Européenne des Républiques Socialistes Soviétiques et s’offrir un retour vers le réel, au sein des nations, seules garantes de la souveraineté des peuples.
aaa
Sur l’antiracisme et ses méfaits , à lire :
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/associations-de-lutte-contre-le-51857
Yvon
Annie Kriegel, article du Figaro du 3 avril 1990
“En confiant au pouvoir judiciaire la tâche détestable de paraître traquer le délit d’opinion et d’expression, en espérant de la concurrence entre organisations “antiracistes” une obsessionnelle chasse aux sorcières qui présente les mêmes excès que n’importe quelle chasse de cette nature, en s’abritant derrière des institutions juives inquiètes pour légitimer une insupportable police juive de la pensée, Michel Rocard (alors premier ministre) devrait s’interroger en conscience s’il ne se prête pas à une assez répugnante instrumentalisation des concepts de racisme et d’antisémitisme en vue d’objectifs peu avouables.”
Sylvie
Hier matin, près de 200 jeunes lycéens ont manifesté dans les rues de Rouen contre l’élection au parlement européen des candidats de la liste FN. Ils ont manifesté contre le peuple qui a voté pour le Front national.
Ces jeunes lycéens feraient mieux de se préparer à l’échéance du bac que d’aller jouer les zouaves dans la rue.
Ethos
l’antiracisme est un mensonge et un prétexte .
– Un mensonge car NON, mil fois non! les Français de FRANCE ne sont pas racistes.
– Un prétexte qui permet au pouvoir traitre avec ses ligues de vertu de faire peur aux Français et d’étouffer toute résistance, y compris physique.
L’antiracisme est l’assise de l’idéologie remplaciste à l’oeuvre, adoptée par la gauche comme par la droite courbe.
ludovic
Personne dans les rues ou presque. En 2002 c’était l’union sacrée de la bien pensance. Celle ci n’est plus aujourd’hui significative que dans les médias !
DUPORT
Il n’y a qu’à regarder qui prononce les anathèmes anti racistes !
Des gens dont TOUTE LA VIE EST UN CONTRE EXEMPLE.
Pour agresser les autres il faut déjà être propre sur soi !
lavandin
a propos de ces lycéens ,leur manque de maturité politique les rend manipulables à merci