Lu sur Libres :
"La Réunion subit le handicap du modèle social de la France, dont elle est un département. Les émeutes qui s’y déroulent actuellement sont liées à la situation catastrophique du pays : plus d’un quart de la population au chômage, qui touche plus d’un tiers des jeunes, des allocations et subventions comptant pour près de la moitié du pouvoir d’achat des habitants, un dualisme prononcé entre la population locale et les fonctionnaires en poste (armée, enseignement).
A une tirée d’ailes, Maurice a une croissance économique insolente, en moyenne supérieure à 5 % par an. Elle a su exploiter ses ressources touristiques (dont la Réunion n’est pourtant pas dépourvue) : un million de visiteurs par an, plus d’une centaine d’hôtels de luxe. Mais elle doit beaucoup également au travail, à la formation et au savoir des Mauriciens ; souvent bilingues, et faite de communautés diverses, dont nombre d’Indiens. La paix civile est assurée par un régime parlementaire stable ; l’état de droit mélange sans problème common law anglaise et Code Civil (le Code mauricien a été rédigé par des juristes d’Aix). A Maurice s’est installé l’un des foyers mondiaux de la cybernétique, et des investissements massifs y ont été réalisés (30 milliards d’euros). C’est la réponse que les Mauriciens ont donnée à l’Europe qui a ruiné les exportations de sucre de canne pour protéger les DOM TOM français. De même la concurrence des Africains (Maroc) dans le textile les a amenés à se tourner vers des services internationaux, notamment vers l’Afrique du Sud.
Pendant ce temps, les Réunionnais attendent les aides publiques de la métropole. La France a instauré un SMIC, qui a instantanément supprimé tous les emplois à faible qualification (notamment domestiques) qui faisaient vivre la moitié de la population. Les Réunionnais se révoltent : est-ce surprenant ?"
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Vrai … MAIS : les touristes veulent du sable fin, et il n’y a qu’une seule plage de sable fin à la réunion ! Les autres sont en galets ou en gros sable noir.
Votre raisonnement reste cependant tout à fait valable ; un tourisme adapté à la Réunion aurait du succès si les habitants étaient plus travailleurs et moins socialistes.
PK
Vous voulez mettre des assistés au travail ? Quelle drôle d’idée…
Et quand je dis assisté, je ne pense pas qu’aux Réunionnais mais mais bien à tous les Français…
On lira plus tard dans les livres d’histoire la définition de la France suivante : pays sous le joug d’une dictature assurant le pain et les jeux de 60 millions d’assistés contents de leur sort.
Thadée
A Maurice, il y a aussi des facilités fiscales ….. alors qu’à la Réunion l’Etat pompe les gens autant qu’en métropole…
Sylvie
L’île de la Réunion fort connue pour la beauté de ses paysages, de son volcan et de ses sites naturels a été jadis surnommée : l’Ile Bourbon. Elle n’en demeure pas moins qu’on la surnomme aujourd’hui l’île intense à cause de ses immenses lagons et plages très prisées des métropolitains et des Réunionnais.
Or, l’île de la Réunion est composée de différentes populations : Européens (entre 25 à 30 % voire un peu plus), Métis (25 % : c’est-à-dire, les Indiens, les Africains, les Asiatiques), les Africains (25 %), les Chinois et les Z’Arabes A cette société multiraciale qui existe dans l’Océan indien, il ne faut pas oublier d’ajouter un nombre important d’immigrés en provenance du continent africain tout proche. Madagascar, l’Afrique du Sud, la corne de l’Afrique n’est pas loin… Quand on regarde les actualités, il faut se rendre compte que cette île est proche de l’Afrique et appartient au continent africain tout comme l’île de Mayotte.
De plus, comme la population est approximativement près d’un million, cela constitue quand même une communauté dans l’espace francophone de la Métropole. N’oublions pas que la Réunion a été une ancienne colonie et qu’elle appartient au système des DOM.
C’est donc un peuple qui est en train de se développer tout comme ceux des autres îles (Seychelles, Maurice).
La seule particularité, c’est que la Réunion veut rester française et le restera tout comme la Nouvelle-Calédonie. Car là-bas, dans le Pacifique, les Canaques sont en minorité par rapport aux Caldoches, aux Wallisiens, aux autres ethnies qui constituent la majorité du peuple néo-calédonien.