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France : Politique en France

La révolution culturelle politique annoncée par Sens commun n’a pas encore commencé

Extrait de la tribune de Pascal Gannat, président du groupe FN au conseil régional des Pays de Loire :

"Au lendemain des élections, Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens commun, se félicitait d’avoir appuyé Bruno Retailleau, présenté comme un homme de convictions, attaché à l’identité nationale, ainsi qu’à la famille traditionnelle.

Or, Bruno Retailleau avait préféré favoriser sur sa liste les candidatures UDI et MoDem, les mêmes qui appelaient à voter PS en 2012, plutôt que des candidats Sens commun. Sur 54 candidats éligibles, seulement 3 places pour Sens commun, contre 19 pour les centristes, une seule pour le PCD (…)
  
À la suite du premier vote du budget primitif, un constat s’impose : reconduction à 100 % des politiques culturelles et sociales de la gauche. Financements maintenus ET votés par Sens commun pour :
AIDES, associations LGBT communautariste,
– l’AFEV, association gauchiste étudiante anti-FN, gavée de subventions régionales, 
le Planning familial du tout-IVG et politisé,
le Pass contraception, qui délivre des pilules abortives aux mineures hors autorité parentale.

En bref, tout l’édifice culturel, des « solidarités » et du « social » le plus politisé et communautariste, ou idéologisé et artificiel. Aucune mesure en faveur des familles et des femmes qui travaillent en éduquant leurs enfants, aucune proposition culturelle rompant avec le mainstream de la gauche…

Sébastien Pilard, fondateur de Sens commun, Roch Brancour et Maxence de Rugy, élus Sens commun des Pays de la Loire, doivent l’admettre : la révolution culturelle politique tant annoncée par Sens commun n’a pas encore commencé. Aucun d’entre eux n’ayant, d’ailleurs, osé s’exprimer contre la théorie du gender lors du débat obligatoire sur l’égalité homme-femme, tandis qu’une élue centriste se réjouissait dans l’hémicycle de ce que la politique de la gauche, surtout en faveur de « toutes les formes de famille », ait été reconduite.
 
Le mouvement Sens commun éditorialise dans Le Figaro pour expliquer qu’il incarne une droite décomplexée qui « ne lâche rien », puis passe des compromis qui deviennent abandons, que ce soit en Île-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes ou dans les Pays de la Loire (…)"

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21 commentaires

  1. Les catholiques de Sens Commun font probablement partie de ceux qui, par souci d’émancipation affichée, ne croient pas au diable. Ils ne peuvent donc savoir qu’il faut une très longue cuillère pour souper avec lui !
    “Bon appétit messieurs” (cf. Ruy Blas) pour cette dinde farcie, mais sachez que c’est vous et les français qui vous suivent, les dindons de la farce !

  2. EH OUI !!
    Il n’y a que le FN qui pourra changer en profondeur ce genre de choses car cela fait partie de son ADN et c’est bien la raison pour laquelle il cristallise tant de haine et de rejet. De même, la constitution de ces petits groupes dits “de Droite” se montent sans cesse pour voler l’électorat tiède du FN et ensuite pratiquer une politique dite “de Gauche”… ou tout simplement : Maçonnique” !

  3. Si cela peut en aider quelques-uns qui semble voter pour tout et son contraire !!!
    ” un peuple qui élit des renégats, des corrompus, des voleurs des menteurs et des traîtres ,n’est pas victime ,il est complice”
    Georges Orwell

  4. L’analyse de Pascal Gannat conduit à se poser les bonnes questions. Faire de “l’entrisme” à l’UMP ou au FN, ne peut se concevoir que si l’on reste ferme sur ses convictions les plus fondamentales et les plus essentielles.Sinon, cela devient vite de la prostitution !
    Sens commun ne semble pas l’avoir compris.

  5. Ca c’est la droite classique à la langue fourchue, la droite gluante et vile, la droite genre Gollum mais en costume 3 pièces. Celle qui a toujours trahit, celle qui trahira toujours, celle qui vendrait père et mère pour 30 foutus deniers. Celle qui n’a pas de courage et pas de convictions, celle des menteurs et des collabos qui, ayant toujours tout lâché au nom du social, sont les responsables cupides de la dégénérescence absolue du pays.

  6. Voilà qui est malheureusement clair : jugeons sur les actes.
    Merci P Gannat

  7. Sens commun ne croit qu’à un diable, celui des médias politiquement corrects: le FN. Il est très difficile d’échapper à la règle du consensus bourgeois pour continuer à être invité dans les dîners mondains…ou sur les listes électorales.

  8. J’avais voulu respecter Sens Commun même si ce n’est pas mon positionnement. Mes commentaires sur le Salon Beige ont toujours été ainsi.
    Mais, force est de reconnaître que, chemin faisant, un Sarkozy passant et des lendemains de régionales déchantant, la tribune de Pascal Gannat est juste.
    D’ailleurs, si beaucoup ici pointent les ambiguïtés d’un entourage de Marine Le Pen sur les valeurs, il y a de solides prises de positions d’élus FN en région, comme relaté récemment à propos du Conseil de Bretagne.

  9. A chaque génération, les partis politiques trompent les plus jeunes des idéalistes qui espèrent encore se rendre utiles au Bien commun. De fait, ils les soumettent à une action commune, mais d’abord ils s’en servent pour les empêcher d’agir ailleurs.
    Ne serait-ce pas à la hiérarchie d’informer chaque citoyen, d’abord le plus fragile, jeune, ou humble qui risque le plus d’être trompé ?

  10. Une trahison de plus.
    Venant directement de Sens Commun çà devrait en faire réfléchir plus d’un n’est-ce pas Mlle. Madeleine de Jessey qui lisez les commentaires ici ? Soyez honnête et cohérente jusqu’au bout.
    On aura beau critiquer le FN (…)

  11. Les faits sont incontestables et démontrent qu’il est difficile de peser sur les instances de l’ex-UMP. C’est une illusion.
    En conséquence, cela confirme que nous ne pouvons rien attendre des partis du Système UMPS ou FNPA. Car le parti que représente M. Gannat n’offre pas plus de garantie de ce point de vue. N’est-ce pas en effet le n° 2 du FN, le funeste Philippot, qui assimile la défense de la famille naturelle et traditionnelle à la culture du bonzaï ? Autrement dit la manif pour tous, à la laquelle ni Philippot (et pour cause) ni Marine Le Pen n’ont daigné participé, n’a pas plus sa place à l’ex-FN qu’à l’ex-UMP.

  12. Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous, demandera-t-elle à Madeleine de Jessey” de “s’excuser” au nom de Sens commun ?

  13. Sens Commun, le truc qui sert à rabattre les opposants au Chaos-Pour-Tout vers le parti qui a voté le Chaos-Pour-Tout en avril 2013.
    Cherchez les erreurs.

  14. Et bien sûr la réponse c’est …. le premier parti (L) G (BT) de France et de Navarre. Les lecteurs du SB s’illusionnent: le FN est bel et bien tenu par MM. Philippot, Chenu et par leurs copains qui pourtant goûtent la culture du bonsaï. Ils ont encore plus que nous à craindre des salafistes, c’est pour ça qu’ils sont là. Au fond nous sommes du même bord.

  15. Sens commun ? Des nuls… qui ne méritent même plus d’être évoqués… En tout cas ils ne sont plus dans mon viseur depuis longtemps…

  16. Je tiens à préciser ici que les élus que je nomme ont des convictions certaines, que j’ai avec eux ainsi que certains membres du Groupe FN au Conseil régional des Pays de la Loire, des relations de grande courtoisie, et des discussions informelles régulières au grès des séances et réunions, et que ce n’est pas un motif électoral ou de rivalité politique qui m’a poussé à rédiger cette tribune.
    Mais le sentiment que la justesse d’une idée n’a de sens que si elle meut la volonté : je suis autant désolé pour eux de leur attitude que je puis l’être si le FN a des manquements.
    Je demeure persuadé que le salut politique de la France passe par le rassemblement de toutes les composantes de ce que BARRES appelait l”’énergie nationale”, lui qui avait aussi noté la nécessité des ”Amitiés Françaises”, titre de l’un de ses plus petits ouvrages. Encore faut-il que cette Union Nationale se fasse sur des bases saines : la France est un pays complexe, qui a plusieurs traditions politiques au sein de ses droite et gauche. Nul ne peut effacer cela, qui est notre histoire, celle que Marc Bloch a très bien analysée.
    La droite souffre de ses divisions : il ne s’agit donc plus de dénoncer mais d’unir, en réfléchissant au sens de ce qu’est le poids de la responsabilité civique et politique.
    Or quand on est élu d’opposition, ce que je suis, on se doit de rappeler à l’ordre du Bien Commun. Le FN aspire à exercer le gouvernement de la France, et je ne voudrais pas que l’on me dise un jour ce que je dis aujourd’hui à Sens Commun : l’écrire m’engage donc doublement, mais je le fais en toute connaissance de cause.
    A 60 ans cela fait trop longtemps que je vois des courants proches de la droite nationale s’effilocher par manque de courage au lieu de devenir des forces complémentaires et supplémentaires.
    Il devient évident que les partis traditionnels issus de la Vème République ne sont plus réformables, y compris ceux de la droite qui se dit de gouvernement parce qu’elle a accompagné avec des idées de gauche la décadence de la France. La tentative de Sens Commun, après celle de la Droite Forte, et autres Droite Libre, après Philippe de Villiers et C. BOUTIN, le MPF et le PCD, etc…. me parait avoir été tuée dans l’oeuf par les appareils.
    Comme pour les tentatives précédentes, la balance du nécessaire réalisme pour se faire admettre et élire l’a emporté sur l’indispensable sens de la durée et de la continuité.
    C’est ce qui fait mon attachement au FN : il a tous les défauts des partis, mais il demeure le seul à se situer dans une continuité et à permettre à ses élus de défendre des convictions plus que des intérêts. Je pense que le FN peut devenir une force d’attraction si ses élus travaillent en ce sens commun véritable.
    J’espère donc que les réseaux divers que tente de rassembler Robert MENARD trouveront une méthode autre que celle de demeurer des supplétifs abouliques et résignés du candidat futur des REPUBLICAINS et qu’il ne lui serviront pas de caution morale pour qu’il continue la politique de la gauche, voire qu’il l’amplifie. Car il ne faudrait pas qu’encore une fois la notion fausse moralement et mensongère politiquement d’une ‘’moindre pire’’ remplace celle de moindre mal, la seule qui intellectuellement juste et porteuse d’avenir.

  17. Je tiens à préciser ici que les élus que je nomme ont des convictions certaines, que j’ai avec eux ainsi que certains membres du Groupe FN au Conseil régional des Pays de la Loire, des relations de grande courtoisie, et des discussions informelles régulières au grès des séances et réunions, et que ce n’est pas un motif électoral ou de rivalité politique qui m’a poussé à rédiger cette tribune.
    Mais le sentiment que la justesse d’une idée n’a de sens que si elle meut la volonté : je suis autant désolé pour eux de leur attitude que je puis l’être si le FN a des manquements.
    Je demeure persuadé que le salut politique de la France passe par le rassemblement de toutes les composantes de ce que BARRES appelait l”’énergie nationale”, lui qui avait aussi noté la nécessité des ”Amitiés Françaises”, titre de l’un de ses plus petits ouvrages. Encore faut-il que cette Union Nationale se fasse sur des bases saines : la France est un pays complexe, qui a plusieurs traditions politiques au sein de ses droite et gauche. Nul ne peut effacer cela, qui est notre histoire, celle que Marc Bloch a très bien analysée.
    La droite souffre de ses divisions : il ne s’agit donc plus de dénoncer mais d’unir, en réfléchissant au sens de ce qu’est le poids de la responsabilité civique et politique.
    Or quand on est élu d’opposition, ce que je suis, on se doit de rappeler à l’ordre du Bien Commun. Le FN aspire à exercer le gouvernement de la France, et je ne voudrais pas que l’on me dise un jour ce que je dis aujourd’hui à Sens Commun : l’écrire m’engage donc doublement, mais je le fais en toute connaissance de cause.
    A 60 ans cela fait trop longtemps que je vois des courants proches de la droite nationale s’effilocher par manque de courage au lieu de devenir des forces complémentaires et supplémentaires.
    Il devient évident que les partis traditionnels issus de la Vème République ne sont plus réformables, y compris ceux de la droite qui se dit de gouvernement parce qu’elle a accompagné avec des idées de gauche la décadence de la France. La tentative de Sens Commun, après celle de la Droite Forte, et autres Droite Libre, après Philippe de Villiers et C. BOUTIN, le MPF et le PCD, etc…. me parait avoir été tuée dans l’oeuf par les appareils.
    Comme pour les tentatives précédentes, la balance du nécessaire réalisme pour se faire admettre et élire l’a emporté sur l’indispensable sens de la durée et de la continuité.
    C’est ce qui fait mon attachement au FN : il a tous les défauts des partis, mais il demeure le seul à se situer dans une continuité et à permettre à ses élus de défendre des convictions plus que des intérêts. Je pense que le FN peut devenir une force d’attraction si ses élus travaillent en ce sens commun véritable.
    J’espère donc que les réseaux divers que tente de rassembler Robert MENARD trouveront une méthode autre que celle de demeurer des supplétifs abouliques et résignés du candidat futur des REPUBLICAINS et qu’il ne lui serviront pas de caution morale pour qu’il continue la politique de la gauche, voire qu’il l’amplifie. Car il ne faudrait pas qu’encore une fois la notion fausse moralement et mensongère politiquement d’une ‘’moindre pire’’ remplace celle de moindre mal, la seule qui intellectuellement juste et porteuse d’avenir.

  18. Au risque de ne pas aller dans le sens des commentaires, la position du FN (ou du moins de certains de ses dirigeants) n’est pas non plus toujours d’une grande clarté sur ces questions.

  19. Bruneau Retailleau est un traître avéré.
    Il n’y a rien à attendre d’un traître.
    Quant à Pascal Gannat, bravo pour cette déclaration, mais méfiance.
    N’oublions pas que Pascal Gannat avait fait, peu de temps avant les régionales il y a peu, un troublant détour du côté du peu intéressant Charles Millon.

  20. Afin d’éviter toutes erreurs de personnes qui pourraient être liées à des ressemblances de nom, merci de bien distinguer :
    – Cécile Bayle de Jessé (Debout la France)
    – et Madeleine Bazin de Jessey (Sens commun)

  21. @Jean-Paul SARTHE
    Exact.
    Je pense à Madeleine de JESSEY, de Sens Commun.
    @Godefroid de Couillons
    Le ragot n’est pas un raisonnement sur la question que pose ma tribune sur BD VOLTAIRE : il ne s’agit pas de moi, mais de ce que dit et annonce, et ne fait pas, Sens Commun, si prompt à juger le FN sur un mot ou deux. Et à se prétendre le sel de la terre parce que qu’ayant choisi l’entrisme dans un parti du système au lieu de la rupture avec ce système des partis.
    J’ai assisté non pas il y a pas ”peu”, comme il vous ”semble”, au point que vous l’écriviez mensongèrement, mais en 1998, il y a donc 18 ans, à deux réunions de Charles MILLON, pas plus infamantes, je crois, que celle de Robert MENARD où seront Louis ALIOT et Marion M. LE PEN. J’y avais croisé Christian BAECKEROOT, et Bruno GOLLNISCH, ainsi qu’Alexis ARETTE-LANDRESSE, tous venus ”voir”, comme moi.
    Je le faisais en parfaite connivence avec Jean-Marie LE PEN, dont j’avais été le chef de cabinet, afin de lui fournir des éléments d’analyse de cette Droite ( de convictions Libre et décomplexée, etc…….) que voulait lancer C. MILLON. J’avais d’ailleurs conclu dans ma note à JM LP que jamais C. MILLON ne romprait avec la droite classique et que cela était voué à l’échec. Ce qui se produisit en un an. Mêmes causes, mêmes effets.
    Revenons donc à l’essentiel : oui ou non, l’engagement politique doit-il s’accomoder de compromis nécessaires prudentiellement, ou se muer en compromissions qui sont autant d’abandons ?
    Comme cadre FN, élu et membre de son Bureau Politique, j’y agis sans compromission sur les idées pérennes de la droite nationale sur la France comme nation, sa souveraineté, son héritage moral et culturel, ses racines chrétiennes, et son souci d’une saine laïcité, son refus de l’immigrationnisme, et sa défense d’une politique de la famille comme alternative à l’IVG sa défense des PME et TPE, son refus du=e la finaciarisation de l’économie et des internationalismes européens ou américain, etc…
    Je ne juge pas des hommes, mais un comportement et des actes. J’ai croisé ce jour Roch BRANCOUR au Conseil Régional et nous nous sommes serré la main et salués. Le débat n’exclut pas la courtoisie.
    Souvenez vous encore dans 18 ans, par précision des mots;

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