Clément Martin, directeur de la communication de Génération identitaire, est interrogé dans Politique Magazine. Extrait :
Le combat de Génération identitaire se résume-t-il à ces coups médiatiques spectaculaires ?
Les médias sont un moyen de nous faire connaître du plus grand nombre. Mais notre premier théâtre d’opération, c’est la rue, au plus près de notre peuple. Nous avons toujours mis l’accent sur la nécessité d’occuper physiquement l’espace, à visage découvert, autant par nos activités militantes que par l’implantation de maisons de l’identité (à Paris, Nice, Lyon, Rouen, etc.) La rue est notre permanence, elle doit être reprise à la fois aux racailles et à l’extrême-gauche.
Envisagez-vous vous aussi de judiciariser le débat intellectuel en attaquant des idées et leurs porte-paroles devant les tribunaux ?
Génération Identitaire souffre assez de cette chasse aux sorcières pour ne pas y participer à son tour. En revanche, nous ne délaissons pas le terrain judiciaire s’il peut nous permettre de nous défendre. Nous avons ainsi attaqué Facebook pour la fermeture de nos pages et contestons systématiquement les décisions entravant notre liberté. Nous avons fait annuler les arrêtés préfectoraux interdisant l’hommage lyonnais à la Vierge Marie et notre manifestation anti-islamistes de 2017, l’État étant à chaque fois condamné à nous verser 1500 €. Nous essayons également d’enrayer la compromission de certaines collectivités en attaquant les scandaleuses subventions allouées aux associations immigrationnistes (Licra, Sos Méditerranée, etc.) ou islamistes.