En 2008 1,714 million de naissances y ont été enregistrées pour 1,234 million d'avortements. La population a reculé de quelque 5,8 millions d'habitants depuis 1993 et compte aujourd'hui 142 millions d'habitants. Le gouvernement cherche depuis des années à enrayer ce déclin par des mesures encourageant la natalité.
La ministre russe de la Santé, Tatiana Golikova a déclaré :
"Le thème de la réduction du nombre des avortements permettra de régler le problème de la natalité, non pas à hauteur de 100%, mais de 20 à 30%. Les indices d'avortement et de natalité sont pratiquement comparables"
Sancenay
Voilà une patrie qui se retrouve les pieds sur terre et qui sait, la tête au Ciel.
Le salut de l’Europe viendra pour beaucoup du “retournement” , comme eût dit notre ami Vladimir, de l’Est.
C’est ce que nos amis d’Ukraine ont assurément compris.
Dès lors notre pays peut-il rester ainsi encore longtemps le dernier mouroir des matérialismes haineux comme a semblé en exprimer piteusement le souhait, sous le portrait de Robespierre, le “sinistre” Besson, invoquant à son endroit les temps obscurs du “sang impur”.
Kelkin
Ou bien nous reviendrons au bon sens, ou bien nous mourrons, la France mourra.
RC
à Sancenay :
Je partage avec vous une certaine admiration de la Russie (ainsi que vos goûts littéraires), cependant ne canonisons pas trop vite son gouvernement : leur politique nataliste est bien plus le fruit de la nécessité démographique que d’une saine application de la loi naturelle. Sinon Poutine l’aurait mise en oeuvre depuis longtemps. Pas d’angélisme avec la Russie, même si, comme vous le soulignez justement, elle est porteuse de grands espoirs.
RL
C’est comme Simone Veil à la tête de la commission de bioéthique : elle n’est pas la seule à en être indigne, mais sa nomination n’en est pas moins scandaleuse pour autant.
Sancenay
à RC,
je vous remercie pour votre charitable leçon de non -angélisme, mais si les “élites” toutes puissantes de la France admettaient simplement de réfléchir au bienfait de la mesure pour notre pays , je serais déjà très heureux du progrès accompli.