Dans son homélie du 14 novembre, le pape François s'en est pris à ceux qui passent leur temps à scruter les "révélations" de la Sainte Vierge, et selon certains, il a même visé l'affaire de Medjugorje, sur laquelle la commission instituée par Benoît XVI pourrait rendre un avis négatif.
Chez le croyant, la curiosité revêt une tonalité particulière, comme l’a expliqué le Pape : il s’agit de « s’emparer des projets de Dieu, du futur, des choses. [De] tout connaître, tout avoir en mains ».
« La curiosité nous pousse à vouloir sentir que le Seigneur est ici ou là ; ou alors elle nous fait dire : « Moi, je connais une voyante, une voyante qui reçoit des lettres, des messages de la Sainte Vierge ». « Mais voyons, la Sainte Vierge est Mère ! Et elle nous aime tous ! Ce n’est pas un chef de bureau de poste, qui envoie des messages tous les jours ! ».
La curiosité produit de mauvais fruits, d’abord chez celui qui la pratique :
« C’est un esprit de dispersion, qui éloigne de Dieu, de l’Esprit Saint, de l’Evangile, de la paix et de la Sagesse, de la gloire et de la beauté de Dieu. Un esprit qui porte à la confusion ».