A Montpellier, la construction d’une mosquée par la mairie PS en 2005 a été jugée illégale par le tribunal administratif, une décision confirmée en appel. L’ancien maire, Georges Frêche, se gaussait pourtant de contourner la loi :
"A Montpellier, j’ai fait la démonstration qu’on pouvait faire des mosquées en contournant facilement la loi. J’ai construit des bâtiments à usages divers et je les ai confiés à des associations qui les utilisent comme des mosquées"
Sa méthode repose sur une astuce sémantique, le conseil municipal ayant voté en 2002 une délibération autorisant le maire à demander un permis de construire pour une «salle polyvalente»… C’est cette délibération qui a été annulée. La gestion de cette «salle» a été confiée à une association subventionnée par la mairie, l’Association franco-marocaine. Le procédé est complètement assumé par Hélène Mandroux, qui a succédé à Georges Frêche en 2004. A l’intérieur, la salle "polyvalente", avec ses faïences bleues et blanches, ses colonnes, son minbar pour l’imam et sa mezzanine réservée aux femmes, a tous les attributs d’une mosquée.
La décision du tribunal va-t-elle remettre en cause son existence ? Les 4 conseillers municipaux affiliés à l’UMP à l’origine de la procédure ne demandent pas la destruction de ce lieu, mais le remboursement du million d’euros investi par la mairie. Laquelle s’est pourvue en cassation devant le Conseil d’Etat.
Philippe
Sans doute aussi une salle de sports martiaux et un stand de tir pour donner l’illusion.